Analyse, à travers deux articles publiés dans "The Economist" en 2016, de l'hégémonie de Facebook, réseau social américain à rayonnement international, 6ème entreprise cotée la plus riche dans le monde, avec une valeur de marché d'environ 325 milliards de dollars. Grâce à une utilisation quotidienne massive par rapport aux autres outils Internet (Google, YouTube, Twitter), Facebook doit son leadership à l'usage simple et ultra fédérateur du "Like" et une multiplication de services associés au réseau social.

Zoom sur l'inéluctable influence politique du réseau social américain Facebook, sujet à controverse aux Etats-Unis. Comptant 1,6 milliard d'utilisateurs mensuels, dont 200 millions en Amérique, le réseau n'est plus seulement un lieu de socialisation virtuelle, mais une entreprise de médias qui peut façonner l'opinion publique, de par la possibilité de mettre en avant les "sujets tendances" et la possibilité de faire des annonces digitales sur mesure pour atteindre des personnes spécifiques.

Déjà confronté à la diffusion de fausses informations sur son réseau social Facebook (d'origine américaine), Mark Zuckerberg a également de quoi être préoccupé avec la chute du cours de bourse, la surévaluation de ses statistiques publicitaires, avec les accusations selon lesquelles Facebook nuit à la démocratie et porte atteinte à la confidentialité des données des utilisateurs. Revue de détails des "dossiers chauds" du moment pour le réseau social.

Sur les réseaux sociaux de marques commerciales comme Nutella, Coca-Cola, etc., les marchés s'apparentent à des conversations entre "community managers" et consommateurs du monde entier partageant le même intérêt pour un produit. Ces espaces virtuels, où la clientèle peut échanger, permettent aux responsables des marques de contrôler ce qui se dit sur leurs produits. Les auteurs analysent la qualité de la relation entre les fans de marques sur Facebook et ces dernières pour comprendre quels bénéfices les deux parties sont susceptibles d'en tirer.

En trois mois et avec 6,24 milliards de dollars, le réseau social a engrangé trois fois plus de revenus que Twitter en un an.

Campbell Brown, responsable chez le réseau social des partenariats avec la presse, était en Europe le 6 avril.

1,7 milliard d'êtres humains sont aujourd'hui banchés sur le réseau. Sommes-nous plus proches les uns des autres ou transformés en fourmis numérique ?