En deux parties, Portrait d'un homme invisible et Le Livre de la mémoire, l'auteur-narrateur évoque la mort imprévue et brutale de son père qui sonne l'heure d'une confrontation fondamentale : celle qui mettra aux prises l'écriture et la mémoire, l'écriture et la vie

Trois témoignages majeurs (ceux de Cléry, le valet de chambre du roi ; d'Edgeworth de Firmont, le confesseur du roi ; et de la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, seule survivante du drame qui fit périr sa famille) font revivre des épisodes parmi les plus émouvants de l'histoire de France : la mort de Louis XVI, la captivité de la famille royale au Temple, le mystère Louis XVII.

Quel comportement avoir avec un alcoolique ? Quel soutien lui apporter ? Comment vivre dans le climat d'insécurité et d'angoisse créé par son alcoolisme ? Où trouver de l'aide ? Les auteurs préconisent la prise en charge des patients et celle de leur entourage. Ils expliquent les processus conduisant à la dépendance des uns et à la codépendance des autres.

Dans l'oeuvre de Martin Amis, Koba la terreur est un livre aussi personnel que son célèbre Expérience. Sauf qu'ici, entre un début et une fin où il se livre et ne s'épargne pas, Amis nous offre peut-être les trois cents pages les plus fortes jamais écrites sur Staline. Le père de l'auteur, Kingsley Amis, pape du renouveau des lettres britanniques, fut entre 1941 et 1956 un « toutou du Komintern », comme il le dira plus tard lui-même. Cette complicité avec l'un des pires crimes de l'Histoire est aussi celle d'innombrables intellectuels pour qui le communisme fut un rêve et un idéal trahi. Avec une finesse remarquable, Amis parcourt en romancier ces connexions troubles, multiples, afin d'en dégager le sens profond, l'impact durable. Staline a dit un jour que la mort d'une personne était une tragédie, mais qu'un million de morts n'était que statistique. Koba la terreur dément ce postulat cynique d' « Uncle Joe ». Comme dans La Flèche du temps qui plongeait ses lecteurs dans le passé terrifiant d'un médecin nazi, l'auteur utilise toute la force de son art pour rendre lisible l'illisible, supportable l'insupportable. Son exploration unique du mal se fait sous le sceau de la nécessité, de la soif de comprendre, du désir de ressentir, de compatir au sort des millions de victimes. Ce livre dérangeant est une réponse du talent à la tyrannie.

Des patrons pères de famille racontent comment ils organisent au quotidien leur vie de famille et leur carrière, en confiant les obstacles qu'il a fallu surmonter dans leur vie de couple et de père. Ils s'interrogent sur la façon d'appréhender les questions d'égalité au sein de leur entreprise, sur les actions à mettre en oeuvre, sans éluder les contradictions auxquelles ils sont confrontés.

Présentation des histoires de vie d'enfants placés et de celles de leurs parents ainsi que des témoignages des travailleurs sociaux qui les ont accompagnés. Ces récits éclairent la manière dont ces parcours ont été intériorisés par les enfants, les parents et les professionnels mais aussi la place particulière que chacun a occupée et supportée.

En évoquant des photographies, tirées d'après des négatifs conservés dans un album que sa grand-mère maternelle lui a confiés dans les années 1970, M. Desplechin évoque ses souvenirs et reconstitue des épisodes de la vie de membres de sa famille.

Un retour d'expérience basé sur la rencontre d'enfants déficients qui éprouvent indiscutablement un plaisir à être eux-mêmes, et qui aiment la vie. Des enfants qui se montrent confiants dans leurs capacités personnelles et dans leurs relations avec les autres. L'auteur y analyse les relations avec leur entourage et leurs éducateurs.

En 1954, Jacques Fesch tue un policier au terme d'un cambriolage raté. Guillotiné en 1957, il a vécu entre-temps une expérience de conversion mystique et rédigé un journal. En 1995, Gérard Droniou découvre en lisant un journal que son père est Jacques Fesch, un criminel qui fait l'objet d'une enquête en béatification. Gérard entame une procédure en justice pour pouvoir porter le nom de son père.

Cette étude analyse les conséquences variables dans une famille avec un enfant porteur d'un handicap. Elle permet d'aider les familles, institutions et professionnels à mieux saisir ce qui se passe dans la fratrie pour chacun des enfants, afin que tous, y compris celui est handicapé, puissent bénéficier des fonctions positives de ce lien.