Transfuge était présent au Festival de Cannes. Voici nos coups de coeur et nos coups de gueule.

Le Festival de Cannes 2012 va ouvrir ses marches le mercredi 16 mai, pour notre plus grande excitation. Certains critiques, déjà usés avant 40 ans, regrettent la sélection. Pas nous : les débats ont été vifs dans la rédaction de « Transfuge », même si l'on s'est entendus sur quelques noms : Hong Sang-soo, David Cronenberg, Léos Carax, Robert Pattinson, Michael Haneke. On s'est permis des pronostics sans avoir vu les films, à partir des trailers, des synopsis, des rumeurs, de nos rêves. Les dès sont lancés, rien ne va plus.

Nous avions dans le numéro précédent, donné nos pronostics sur Cannes : il faut bien reconnaître que nous nous sommes plantés. ″Amour″ de Michale Haneke est une belle Palme, mais pour le reste du palmarès : gueule de bois. Bilan des courses, ce matin ensoleillé, au Zimmer.

Cannes 2014 est imminent, ou bat déjà son plein lorsque vous lisez ces lignes. Occasion rêvée de jeter un coup d'oeil dans les coulisses, saisir sur le vif la fabrication d'un film. En l'occurrence le court métrage d'Eva Ionesco et Simon Liberati, "Rosa Mystica", présenté le 21 mai à la Semaine de la critique. Occasion rêvée aussi de prendre un peu de recul, oublier l'effervescence médiatique et revenir sur quelques jalons d'un festival qui a plus d'un demi-siècle d'histoire.

La fièvre est (un peu) retombée, sandales et crème solaire sont remisées : que reste-t-il de Cannes ? Son lot de déceptions et en premier lieu un palmarès sans reflet couronné par une Palme d'or injustifiée. Mais aussi - et surtout - une avalanche de découvertes, de retrouvailles heureuses, de bonnes surprises. Revue de détail avec la sélection ad hoc de l'équipe "Transfuge". Et zoom sur quelques-uns des temps forts, le dernier film Pixar et le prodigieux "Fils de Saul" du Hongrois Laszlo Nemes.

Il a réalisé "Robocop", "Total Recall", "Basic Instinct"... Cette année, Paul Verhoeven est à Cannes pour présenter "Elle", son nouveau film, en compétition. Pour L'Express, le metteur en scène Christophe Gans, fan de la première heure, a interviewé le cinéaste toujours aussi subversif.

Le cinéaste espagnol revient en compétition à Cannes, avec "Julieta", un portrait de femme sobre et bouleversant. Comme son auteur, empreint d'une sérénité nouvelle. Rencontre.

La révélation cannoise s'appelle Maren Ade, cinéaste allemande dont le troisième film, "Toni Erdmann", est en salles.

Palme d'or au dernier Festival de Cannes avec "Moi, Daniel Blake", tragédie trempée d'humour noir sur les cruautés administratives réservées aux plus démunis, Ken Loach évoque son parcours et ce royaume pas très uni qui est le sien. Avec une fougue, une verve et une ironie qui démentent ses 80 ans.

Le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, brise, un peu, son devoir de réserve. Avec "Sélection officielle" (Grasset), son journal de bord 2015-2016, il enchaîne révélations croustillantes et portraits ciselés.