Les progrès scientifiques ont reculé les limites de la médecine. Ceci a conduit à d’importants débats éthiques. En Belgique, le législateur, soucieux du respect des Droits de l’Homme, a tenté de réglementer certaines pratiques. L’essentiel est d’écouter le patient et de respecter ses volontés. Il est capital de définir des objectifs thérapeutiques basés sur les valeurs et les priorités du patient, jusqu’à la fin de sa vie.

Médecin de santé publique, cardiologue, elle a présidé le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. A 70 ans, Véronique Fournier milite pour nos aînés, leur considération, leur droit à choisir leur mort.

Promise par Emmanuel Macron depuis des mois, la convention citoyenne sur la fin de vie débute ce 9 décembre 2022. A première vue, l’opinion semble mûre pour une évolution de la loi Claeys-Leonetti. Mais les opposants n’ont pas dit leur dernier mot. L'article se conclut par l'interview de Frédéric Worms qui déclare : "Les demandes d'euthanasie ne sont pas des demandes de mort".

Quand le deuil ou la maladie nous frappent, nous devons faire face à un déferlement d’émotions déstabilisantes. Des approches thérapeutiques ou d’accompagnement sont aujourd’hui proposées pour gérer au mieux cette situation.

Un projet de loi sur la fin de vie doit être présenté au Parlement français. Retour sur la longue durée des débats qu’elle occasionne ainsi que sur l’histoire des acteurs et des mots dont il est fait usage.

Au printemps 2024, un projet de loi était en cours d'examen à l'Assemblée nationale pour élargir les possibilités d'accompagnement de la « fin de vie ». Mais la dissolution du 9 juin y a coupé court, laissant à vif des discussions qui divisent. Euthanasie, suicide assisté... La légalisation de ces pratiques - qui existent déjà clandestinement en France - suscite des débats tendus, notamment au sein du corps médical. Si certains saignants considèrent qu'accompagner la mort fait partie du métier, d 'autres y voient une trahison du serment d'Hippocrate.

L’aide active à mourir (suicide assisté et euthanasie) est souvent présentée comme une avancée libérale. Pourtant, le droit à la vie est inaliénable et un droit à la mort saperait la liberté en instaurant une relation de domination.

Le CCNE fête cette année ses quarante ans. Il a rendu plus de cent quarante avis. Il est souhaitable de s’interroger sur cet organisme original qui propose une « éthique à la française ». Trois domaines sont significatifs : l’assistance médicale à la procréation, la fin de vie et la recherche sur l’embryon.

La pratique de la délibération a profondément modifié la profession médicale en mettant l’accent sur la collaboration et l’accord du patient, ainsi que sur la dimension collégiale de certaines décisions. À quoi engage-t-elle et peut-on espérer son extension à d’autres domaines ?

Peyo a quitté la scène pour l'hôpital en 2016, où il apaise les douleurs des malades. Le photographe français Jérémy Lempin a suivi pendant plusieurs semaines ce cheval au comportement hors du commun et son maître, auprès des patients de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital Techer de Calais, où le duo intervient depuis 2018. L'article se poursuit par 2 focus : De l'équitation à la relation animale ; Peyo et Hassen, une histoire particulière et l'interview du psychiatre Christophe Fauré intitulée "La mort n'est pas seulement une fermeture". Présence d'une bibliographie.

Mardi 13 septembre 2022, le Comité consultatif national d'éthique a ouvert la voie à une légalisation de l'"aide active à mourir". Alors qu'Emmanuel Macron a lancé dans la foulée une convention citoyenne sur la fin de vie, le gouvernement multiplie les concertations et décide de prendre son temps...