Paris a rarement eu autant de cartes en main. Dans un contexte de morosité du marché de l'art contemporain dans les pays anglo-saxons - en premier lieu à New York, et à Londres où la foire Frieze Art Fair se fait moins festive -, la Foire internationale d'art contemporain (FIAC) a un beau coup à jouer. Elle réintègre, cette année 2009, plusieurs enseignes hexagonales et lance un musée éphémère d'art moderne.

Du 21 au 24 octobre 2010, Paris accueille la Foire internationale d'art contemporain (FIAC), un événement qui se bonifie d'année en année. Si elle perd, pour cette édition, son secteur consacré aux galeries de design, elle attire de plus en plus de poids lourds internationaux, des exposants venus des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Allemagne ou de Suisse...

Organisée du 21 au 24 octobre 2010 à Paris, la Foire internationale d'art contemporain a fait preuve de qualité et de vitalité.

Art. La 38e Foire internationale d'art contemporain ouvre ses portes au Grand Palais du 20 au 23 octobre 2011. On a fait notre marché, de 1 400 euros à 5 millions d'euros.

Attention, l'intitulé quasi hollywoodien de ce dossier est trompeur. Traditionnellement, notre numéro de novembre est en grande partie consacré au marché de l'art. Du 20 au 23 octobre 2011, la Fiac se tiendra en effet sous la verrière du Grand Palais.

Artistes superstars que l'on s'arrache, hausse du chiffre d'affaires des galeristes les plus en vue, ouverture de lieux surdimensionnés (galerie Ropac à Pantin, galerie Gagosian au Bourget) : le marché de l'art semble ne pas connaître la crise. Quels sont les mécanismes qui lui permettent de résister ?

La 38e édition de la Fiac a dû pousser les murs du Grand Palais, à Paris, pour accueillir plus de galeries en raison de l'indisponibilité de la Cour carrée du Louvre pour cause de travaux. Creusant le sillon de l'international, la foire a été contrainte de laisser sur le carreau quelques exposants français, au détriment des artistes émergents moins représentés. Paradoxe, qui n'en est pourtant pas un, les artistes ″installés″ ont un rapport ambivalent avec la manifestation.

Pour sa 39e édition, la Fiac accueille les plus grandes galeries internationales. Elle suscite et fédère autour d'elle un programme copieux d'événements marchands et institutionnels. Un rendez-vous attendu dans un contexte économique et budgétaire morose.

Trente-neuf ans séparent la première édition de la Foire internationale d'art contemporain de celle qui ouvre ses portes le 23 octobre 2013. En quatre décennies, le monde a considérablement changé, a fortiori le marché de l'art contemporain. La foire s'est largement internationalisée avec la présence, impossible en 1974, de galeries (est-)allemandes ou brésiliennes. La Fiac, comme toutes ses consoeurs, est devenue le passage obligé pour des galeries désertées par les collectionneurs. Ne pas y être est a contrario un handicap.

A l'ombre de la Fiac, le paysage de ses foires satellites est en recomposition permanente, ce qui ne facilite pas leur positionnement à chacune.

Coeur de Berlin Art Week, la deuxième édition d'Art Berlin Contemporary, qui a eu lieu fin septembre dans la capitale allemande, n'a pas encore trouvé son public.

Du 17 au 20 octobre 2013 se tiendront la 11e édition de la foire d'art contemporain Frieze London et la deuxième mouture de Frieze Masters. Tandis que la récente édition new-yorkaise de la foire a été couronnée de succès, l'enjeu pour Frieze London est de consolider ses fondations et ne pas se laisser dépasser par ses soeurs cadettes. Rigueur et fraîcheur sont indispensables à sa réussite.