Des rites initiatiques pour être admis dans le saint des saints, des signes de reconnaissance et des mots de passe. Tout est occulte et se fait dans le plus grand mystère.

Un procureur iconoclaste, un juge d'instruction éclaboussé, des réseaux occultes qui s'agitent, une chancellerie aux abonnées absents... Depuis cinq ans, un drôle de feuilleton secoue le tribunal de Nice. Il pose, une nouvelle fois, la question de l'influence de la franc-maçonnerie sur le bon fonctionnement de la justice. Retour sur un invraissemblable bras de fer.

Best-sellers, comme le "Da Vinci Code", "l'Alchimiste" ou "Harry Potter". Record d'entrée pour "Le Seigneur des Anneaux"... L'irrationnel passionne. Qu'y a-t-il derrière cet engouement ? Quel lien a-t-il avec la renaissance du religieux ?

Les maçons prêtent serment en promettant d'observer strictement le "secret maçonnique", pourtant absent du texte fondateur, les "Constitutions d'Anderson" de 1723. D'une sorte de mot de passe, de diplôme oral pour les anciennes confréries de métier, le secret est devenu, pour la maçonnerie spéculatice du XVIIIe siècle, un ensemble de symboles et rituels - souvent décrits, voire publiés.