Riche de ses ressources énergétiques et minières, la Russie souffre d'une maladie potentiellement mortelle : la dépopulation. Pour répondre à ce défi, ses dirigeants vont devoir définir des politiques volontaristes en matière de santé publique, d'éducation, de solidarité sociale, mais aussi d'immigration.

En l'espace d'une dizaine d'années, sous la pression de l'immigration et d'une forte mobilité de la population, les villes d'Oakland et Los Angeles ont effectué la transition d'un système de coalition politique alliant les leaders noirs modérés aux blancs progressistes vers un système beaucoup plus complexe et flexible de coalitions multiculturelles

Si le continent européen fait face à un hiver démographique, la démographie déclinante de l'Allemagne et la vitalité de celle de la France laissent présager que la population française pourrait redevenir la plus importante d'Europe continentale alors que la "loi du nombre" a toujours constitué un enjeu majeur des rapports de force géopolitiques.

Combien serons-nous sur Terre d'ici 30 ans, 60 ans, un siècle ? Pour le savoir, les démographes ont établi des projections qui livrent ce verdict : loin de croître de manière affolante, l'humanité va se stabiliser autour de 9 milliards d'individus à l'horizon 2050. Et ensuite ? Mystère ! Car trois scénarios sont possibles.

L'eau douce est une ressource renouvelable, potentiellement inépuisable. Quant elle est utilisée, elle retourne nécessairement dans le milieu naturel, sous forme liquide ou évaporée... Et elle retombera bientôt en pluie ou en neige. Pourquoi, alors s'inquiéter de sa disponibilité pour nourrir ou abreuver les bientôt 7 milliards d'humains ?

Natalité en berne, forte mortalité, peur des immigrants... La Russie fait face à une récession démographique confirmée par le recensement de 2010. Ce phénomène donne la mesure du traumatisme lié à l'effondrement de l'Union soviétique.