Crise immobilière, crise bancaire, crise boursière et, maintenant, récession économique ? La panique de la planète financière va-t-elle contaminer l'économie réelle, emportant dans son maelström entreprises et épargnant ?

De la mondialisation, on a beaucoup parlé. Soit pour décrire les décisions politiques et les mécanismes qui depuis les années 70 ont contribué à élargir considérablement la sphère des échanges économiques. Soit pour souligner ses avatars dans les champs démographique, culturel ou politique.

Pronostic du Centre de prévision de l'Expansion : les locomotives chinoise et américaine baisseront de régime, et, avec elles, le reste du monde. Et nos prévisions exclusives pour 176 pays.

Partout, l'immobilier se calme, les impôts et les taux d'intérêt ne baissent plus. Autant de soutiens en moins pour l'activité.

Comme l'envolée du brut ne relancera pas l'inflation, les taux longs resteront bas. Tant mieux : leur hausse serait dévastatrice.

Patience : grâce aux investissements des clients et des fournisseurs, la flambée des prix finira par se calmer. Les spéculateurs, qui tirent pour l'instant les marrons du feu, iront alors voir ailleurs.

Boudé par les pays émergents qui se passent désormais de ses services, le Fonds monétaire international est en quête d'une nouvelle raison d'être.

L'éléphant et le dragon jouent la complémentarité pour gagner les marchés mondiaux. Les retrouvailles risquent de bousculer la scène économique internationale.

C'est moins la hausse des taux d'intérêt que la multitude de rééquilibrages en cours qui fragilise l'économie mondiale.

Explosion technologique, naissance de la mondialisation et emballement financier ont offert aux quarante dernières années la plus belle croissance et la plus grande bulle de l'histoire.

Les événements du 11 septembre 2001 ont mis un terme à bien des aveuglements. Comment éviter d'aller "droit dans le mur" ?