Tension palpable, incidents fréquents : depuis quelques semaines, le Premier ministre semble au bord de la crise de nerfs. La faute à l'angoisse des attentats ? A l'interminable débat sur la déchéance de nationalité ? Aux audaces d'Emmanuel Macron ? Au remaniement ? A moins qu'à l'épreuve du pouvoir ce politique calculateur ne soit en train de péter les plombs... Sommaire. Le coup de sang permanent. Audrey Azoulay reine du casting. Laurent Fabius, moi et le monde. Jean-Michel Baylet face à sa caricature.

On pourra tout dire, sauf qu'il n'a pas de convictions. Tout écrire, sauf qu'il n'a pas de suite dans les idées.

Quand un intellectuel de gauche propose, face au désenchantement citoyen pour la politique, son modèle du bon gouvernant, qu'en pense l'un des leaders de la droite ? Surprise, il y lit son propre portrait.

Ils se nomment Sully, Richelieu, Mazarin et Colbert. Zoom sur des super-ministres, toujours au service de l'Etat et souvent impopulaires, qui ont sortis le royaume de France de l'ornière.

Après une courte traversée du désert, l'ex-Premier ministre effectue un come-back. Comment a-t-il réussi à rejoindre le Quai-d'Orsay ?

Le haut-commissaire n'est pas certain qu'en termes d'efficacité son maintien dans l'équipe Sarkozy soit encore nécessaire. Confidences et explications.

C'est un vrai changement de gouvernement et non un simple remaniement que prépare en coulisse le président. Carole Barjon raconte l'incroyable histoire d'un chambardement qui, depuis le début de l'été 2010, tétanise les ministres, désarme leurs cabinets et démobilise l'administration.

Nicolas Sarkozy est à la fois Premier ministre, ministre de l'Economie, de l'Intérieur, ministre de tout. Comment ne pas voir dans l'omniprésence et l'omnipotence présidentielles une régression démocratique ?

Le remaniement du 15 janvier 2009 n'a touché aucun ministère-clé. Bien moins intéressant, aux yeux de Nicolas Sarkozy, que la remise en ordre de l'UMP

Il y a un mois encore, ils étaient en poste. Un remaniement plus tard, en voilà certains dans la nature, d'autres recasés, d'autres peut-être encore en pourparlers. Mais tous avaient anticipé. Car conseiller ministériel est une profession à part. On sait que "son" ministre peut être remercié du jour au lendemain et qu'à un investissement total peut succéder un désoeuvrement brutal.