Avec son discours sur le Brexit du 17 février 2017, la Première ministre britannique a adopté la ligne dure. Et elle a bien raison sur tous les fronts, économique comme géopolitique.

La livre ne vaut plus que 8 francs... Mais les Britanniques s'en moquent ! On leur promet des lendemains terribles... Mais peu leur importe ! L'essentiel, c'est qu'ils se sentent déjà moins mal aujourd'hui qu'hier. Six mois après avoir quitté le système monétaire européen, l'Angleterre espère que la médecine Major va la sortir d'une des plus profondes récessions qu'elle ait connues.

L'inventeur de la "troisième voie" et maître à penser de Tony Blair et du New Labour préconise de nouvelles réformes pour son pays et pour la France.

Sous la pression de ses troupes et pour défendre les intérêts de la City, le Premier ministre britannique a tourné le dos à l'Europe. Mais cet isolement compromet sa politique de redressement sans sanctuariser pour autant son industrie financière.

Le Premier ministre David Cameron passe son temps à casser du sucre sur le dos de ses voisins. Dette, croissance, inégalités : le modèle libéral britannique a pourtant du plomb dans l'aile. Démonstration.

Coupes budgétaires, licenciements de fonctionnaires, réduction des avantages sociaux : la recette anticrise des conservateurs produit des résultats. Mais se révèle aussi amère.

Une grosse dose de relance monétaire ajoutée à une baisse d'impôts en contrepartie de la baisse des dépenses publiques.

François Hollande devait tordre le cou à l'austérité qui accablait l'Europe. Il a fini par faire volte-face, à la grande satisfaction de David Cameron.