Grande-Bretagne. Visite dans le ″labo″ du Premier ministre, à Liverpool. Spectaculaire.

Lors du sommet de Bruxelles, David Cameron a opposé son veto à une refonte des traités fondateurs. C'est ainsi : le Royaume-Uni a toujours aimé le grand large. Mais rompre les amarres avec le continent n'est pas sans risques.

Face à la crise qui frappe la zone euro et aux conséquences sur leur économie, les Britanniques se laissent de plus en plus séduire par les sirènes de l'euroscepticisme.

Encensé à l'étranger pour avoir inspiré les plans de sauvetage des banques européens et américain, le Premier ministre Gordon Brown est confronté à une situation économique intérieure de plus en plus difficile

Au lieu de baisser la TVA pour encourager la consommation, le gouvernement britannique devrait inciter les ménages à épargner, fulmine le quotidien conservateur

Industries, services, commerces : tous les secteurs de l'économie britannique sont touchés par la crise. Alors que le chômage augmente dangereusement, le gouvernement semble bien en peine de réagir

Le budget présenté le 22 juin 2010 est tellement austère que le nouveau gouvernement de coalition risque de ne pas y survivre !

A défaut de la Big Society, les conservateurs, associés aux libéraux-démocrates, ont imposé l'idée d'un "Etat low cost".

Les instances européennes s'inquiètent. La Grande-Bretagne pourrait, par référendum, quitter l'Union en juin prochain. Une catastrophe ? Ou une chance pour l'émergence d'un réel projet d'Europe politique, réduite à quelques pays seulement.