L’imbrication des conflits armés et des effets du réchauffement climatique a bouleversé les équilibres planétaires. Dans ce contexte, le national-populisme progresse, avec ses régimes autoritaires. Mais en Ukraine, en Argentine, à Gaza, aux États-Unis, des citoyens se mobilisent pour un monde plus juste et plus solidaire. Ce dossier leur est consacré. Sommaire. Tour du monde des résistances. En Palestine le peuple lutte pour son avenir. Argentine. Braver la haine. « Ma vie dépend de ce qui se passe sur le front ». Aux États-Unis, ceux qui veulent mettre Trump 'out'.

L'effrayant bilan humain à Gaza a des conséquences diplomatiques majeures et fait l'objet d'une bataille d'influence en coulisses.

Entre "formations" secrètes et (gros) coups de pouce extérieurs, le récit d'une élite normalienne se soulevant en soutien à la cause palestinienne semble avoir été quelque peu romancé...

Comment exercer son métier de photoreporter confiné dans l'enclave palestinienne, quand il s'agit d'abord d'y survivre ? À Perpignan, le festival Visa pour l'image témoigne de la difficulté à rendre compte de cette guerre.

Ancien haut fonctionnaire américain, Josh Paul a démissionné au début de l'écrasement de Gaza pour protester contre les livraisons d'armes des Etats-Unis à Israël. Dix mois plus tard, rien n'a changé.

Avec 500 000 résidents d’origine palestinienne, le pays accueille la plus grande communauté de la diaspora en dehors du monde arabe. Ils se sentent "d’ici et de là-bas", et très concernés par la guerre entre Israël et le Hamas.

Ce journaliste vivait à Nahal Oz et a survécu à l’attaque du kibboutz le 7 octobre 2023. Il raconte les liens qu’il a noués avec la famille de Hersh Goldberg-Polin, l’un des six otages dont les corps ont été retrouvés le 1er septembre dans les tunnels du Hamas.

L’occupation des territoires palestiniens est illégale et constitue une politique pouvant être qualifiée d’apartheid, a estimé la Cour internationale de justice (CIJ) à l’heure où Gaza, sa population et ses infrastructures, notamment éducatives, sont systématiquement détruites par l’intervention israélienne. Conscients d’être dans le collimateur de l’extrême droite, qui participe à la coalition gouvernementale, les citoyens arabes d’Israël, particulièrement marginalisés, font profil bas.

Il n’y aura pas de rentrée scolaire à Gaza. Déjà pris au piège d’une guerre qui semble sans fin, près de 650 000 enfants n’ont plus accès à l’école depuis presque onze mois. Une menace sérieuse pour leur avenir.

Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.

Des centaines de personnes, parmi lesquelles de très nombreux civils, ont trouvé la mort dans les bombardements israéliens massifs qui ont pris pour cible le Hezbollah et ses infrastructures, à Beyrouth et dans le sud du pays. Des milliers d’autres fuient désespérément vers le nord alors qu’Israël annonce une nouvelle phase de la guerre. Va-t-on vers une offensive terrestre et une guerre ouverte, au risque d’un embrasement régional ? Partout, les condamnations se multiplient.

Si les violences de l’armée israéliennes contre les civils à Gaza ne sont pas inédites, le fait qu’elles soient commises par une démocratie normalise la façon de faire la guerre des autocrates, et rappelle que la lutte contre le terrorisme peut-être un piège où se perd le respect de la dignité humaine.