Le réalisateur ukrainien de "Donbass" présente à Cannes un film sur la guerre et ses bombardements. Il s'explique.

De nombreux reporters, chevronnés mais aussi débutants, sont partis suivre la guerre. Mais Kiev a beau être à trois heures de Paris, leur travail s'avère très compliqué.

Ce petit pays, niché entre la Roumanie et l'Ukraine, redoute de voir Poutine l'envahir. Confrontée aux sécessionnistes prorusses de Transnistrie, cette nation aux identités multiples regarde maintenant vers l'Union européenne.

Et si, depuis l'"Iliade", les hommes se faisaient la guerre pour raconter des histoires ? C'est l'hypothèse - fertile et scandaleuse - de l'écrivain Jean-Yves Jouannais. Un autre regard sur l'offensive menée par la Russie en Ukraine.

Chaque jour, depuis le début de la guerre, deux enfants sont tués en Ukraine. Trois millions survivent parfois sans eau ni électricité, 2,2 millions ont dû fuir leur pays. Un désastre d'une ampleur jamais vue en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale selon l'Unicef. Sommaire. L'enfance assassinée. Le martyre des innocents de Boutcha.

Depuis son palais de Kiev, le président ukrainien galvanise son peuple, enchaine les discours devant les Parlements étrangers, et travaille son image avec soin. Ou comment un ex-comédien un peu méprisé s'est transmuté en chef de guerre héroïque !

Emmanuel et Volodymyr, une "amitié pour l'histoire'' ? Derrière la complicité revendiquée par les deux présidents se joue un bras de fer géostratégique. Explications

Après 250 missions en près de cinquante-cinq ans, c’est en Ukraine, à bientôt 81 ans, que Jacques Bérès, cofondateur de Médecins sans frontières, a choisi de tirer sa révérence. Il incarne une part de l’histoire de l’humanitaire. Et une certaine vision de cet engagement aussi.

Bien sûr, l'occupant du Kremlin est à l'origine du drame ukrainien. Mais le président américain, qui a choisi de durcir le ton et d'augmenter considérablement l'aide militaire apportée à Kiev, a, lui, possiblement entre les mains la responsabilité de l'extension du conflit à tout ou partie du continent européen... Sommaire. Ukraine, le crime de Pouline, la stratégie de la tension de Biden. Faucons vs trumpistes, la droite américaine divisée sur la guerre. Le coup du robinet bulgare. André Kaspi : "Pour les Etats-Unis, cette guerre est une excellente affaire".

En utilisant des narratifs inédits et en occupant massivement les réseaux sociaux, les Ukrainiennes et leurs alliées racontent la guerre à leur façon. Et incarnent une forme de résistance alternative qui s'invente sous nos yeux.

Après l'invasion de l'Ukraine, les bombardements, les massacres et viols à Boutcha puis Borodyanka ont placé l'agression russe à un autre niveau : celui de "crimes de guerre", a déclaré Emmanuel Macron début avril. D'après le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue américain, Joe Biden, il s'agit même d'un "génocide". Si les pays de l'Otan ont débloqué des aides financières importantes, reste un sentiment d'impuissance face à l'horreur des actes perpétrés.

Chacun s'est demandé, un jour ou l'autre, ce qu'il aurait fait sous l'Occupation, durant la Seconde Guerre mondiale. Aurais-je eu le courage d'entrer dans la Résistance ? Serais-je resté inactif face à l'horreur nazie ? Ces questions n'appartiennent pas uniquement à l'histoire passée, et le retour de la guerre sur le sol européen, l'invasion de l'Ukraine par la Russie leur donnent une portée nouvelle : que ferais-je, si mon pays était envahi ? Aurais-je le courage des Ukrainiens ?