"Ouvrir" est le vingt-septième recueil de Guillevic publié aux éditions Gallimard depuis "Terraqué". Cet ouvrage vient clore la trilogie posthume initiée par Lucie Albertini-Guillevic, qui comprend "Relier" en 2007 et "Accorder" en 2013. Depuis son "Art poétique", Guillevic mène un «combat pour l'espace ouvert», au ras du vécu mais également au ras des lectures afin que surgisse l'oeuvre.

Il n'est pas de phrase plus galvaudée que celle de Nietzsche, selon laquelle il s'agit de «faire de sa vie une oeuvre d'art». Pourtant la formule n'a rien d'un slogan snob quand elle est illustrée par la vie de Marina Abramovic, narrée dans ses stupéfiants Mémoires : «Traverser les murs». Une expérience de lecture à conseiller à qui veut respirer un grand bol d'air et se convaincre des potentialités magnifiques de l'art de notre temps, dont certains doutent...

La collaboration cinéastes-comédiens-scénaristes-techniciens, dans le monde la Commedia all'italiana", est nourrie à la fois par une culture de gauche, marquée par l'antifascisme (ils ont tous connus la dictature), et toujours la grande tradition de la "Commedia dell'arte". Celle qui rit de la faim de la misère, de la frustation et considère en priorité le "petit homme", avec ses lâchetés, ses angoisses et ses brusques moments de révolte et même d'héroïsme. A cet égard, "La Marche sur Rome" est une synthèse de ce moment du cinéma italien. Sommaire. Dino Risi de A à Z.

Un recueil de portraits-entretiens parus dans «Le Monde», «Les Nouvelles littéraires» ou « Le Matin», dans les années 1980.

Philippe Sollers, dans ces lettres à Dominique Rolin, dévoile la genèse de son oeuvre, ce qui la sécrète, permettant par là même de mieux appréhender le défi qu'elle recèle.

On pourrait dire de cette correspondance entre Kuhn et Maldiney ce que le psychiatre lui-même écrit au philosophe, le 10 décembre 1985, lorsqu'il découvre celle de Schiller et Goethe : "les 1000 pages de cette correspondance sont une source infinie des vues les plus essentielles."

«[L]a vieillesse est un naufrage» écrivait Chateaubriand. A travers l'aventure de son poème, Hélène Sanguinetti affirme la possibilité du chant et la quête volontaire de vie et de joie, même à l'approche de la fin.

Comment écrire sur soi avec le détachement d,un autre? Comment écrire sur soi avec l'esprit critique et la dérision d'un adversaire? Romain Gary réalise cette gageure dans «La Promesse de l'aube», roman d'inspiration autobiographique publié en 1960.

Le dernier essai d'Alexandre Gefen pourrait bien être une réponse abondante aux inquiétudes formulées par William Marx dans "La Haine de la littérature" (Minuit, 2015). Une réponse ou plutôt un prolongement dont l'intention générale serait aussi de réparer le statut social de la fiction et de redonner sens et force à la littérature même.

De Kupka à Malévitch, les artistes d'Europe Centrale et orientale ont joué un rôle majeur dans l'essor de l'abstraction, à une époque où la géographie de la modernité connaît de profondes transformations. Trois expositions parisiennes reviennent sur cette période héroïque.

Laurent Bouhnik, le réalisateur de "Zonzon" et de "Q", a regardé en trois semaines les quelques 150 films du coffret des César et osé écrire sur Facebook tout ce qu'il en pensait : le meilleur et surtout le pire. Rencontre.

Dans "The Disaster Artist", James Franco raconte l'histoire de Tommy Wiseau, à qui on doit l'un des pires films jamais réalisés et que, sans rire, "l'Obs" a rencontré.