Alors que recenser nos lointains aïeux tient forcément de la gageure, les chercheurs ne baissent pourtant pas les bras. Ainsi, certains misent sur des comparaisons, d'autres étudient les squelettes, et même la génétique s'y met ! Autant de méthodes qui, au final, rivalisent...

Les hominidés d'Afrique du Sud utilisaient des fragments osseux pour fouiller les termitières.

Au début du siècle dernier, le paléontologues se sont inspirés des sociétés contemporaines de chasseurs-cueilleurs pour représenter les hommes préhistoriques et leur environnement.

Découvert en Ethiopie par l'équipe de Tim White, Ramidus, hominidé de 4,4 millions d'années, comble un trou dans notre arbre généalogique. Mais laisse ouverte la controverse sur l'âge de notre premier ancêtre.

Nos ancêtres faisaient de beaux veillards : Claude Masset, chercheurs au CNRS, vient de le démontrer.

Que sait-on de l'alimentation des hommes préhistoriques ? Jusqu'à l'utilisation de l'analyse biochimique des os fossiles, très peu de choses. Aujourd'hui, l'analyse des isotopes du carbone des os permet par exemple de déterminer les grandes composantes du régime alimentaire de nos ancêtres.

L'analyse de l'orientation du col du fémur des néandertaliens et des hommes modernes fossiles, qui ont cohabité au Proche-Orient voici 90 000 ans, révélerait une différenciation sociale.

Sévèrement précédé par un dossier sur la "pentacoordination", "L'Homme préhistorique et le feu", signé par Catherine Perlès, témoigne de l'état des connaissances, il y a vingt ans...

Chimpanzé ou hominidé ? Un nouveau fossile vient compléter notre arbre généalogique.