Les exigences (au sens de “conditions de travail nocives”) des fonctions de cadre de santé sont moins étudiées et documentées que celles – particulièrement difficiles – des personnels soignants qu’ils ont pour la plupart connues, avant de devenir cadre. Mais, la principale d’entre elles consiste à devoir d’une part imposer ce que l’on a subi par le passé et d’autre part vivre une forme de névrose organisationnelle (conversion totale d’identité professionnelle), voire un écartèlement entre différents registres de légitimité et de fonctionnement organisationnel.

L’importance de la collaboration entre les infirmiers et les aides-soignants n’est plus à démontrer, mais de réelles difficultés sont constatées dans ce domaine. Afin de trouver des pistes de réflexion pour améliorer ce travail d’équipe, les formations initiales de ces deux professions ont été questionnées, en partant du postulat selon lequel la mise en place de parcours communs de formation pourrait améliorer la collaboration entre infirmiers et aides-soignants en modifiant les représentations des apprenants.

Les réseaux sociaux bouleversent la communication dans les hôpitaux, posant de nouveaux défis pour l’identité professionnelle et la cohésion des équipes soignantes. Face à ces enjeux, le cadre de santé joue un rôle crucial en encadrant ces usages et en proposant des solutions innovantes comme le management visuel pour maintenir de vraies relations humaines fort au sein des équipes.