Quel était le degré d'adhésion des fonctionnaires de carrière à l'idéologie raciale nazie ?

"Il revient au parti socialiste de ne pas céder à la tyrannie de l'urgence et de retrouver les vertus du long terme, du respect et de la responsabilité"

D'un bout à l'autre de la planète, l'absence d'alternative handicape les mouvements populaires. Mais ce qui leur manque, ce ne sont pas seulement un cadre structuré, des forces organisées, des programmes détaillés. Ce qui leur fait le plus défaut, ce sont les utopies philosophiques sans lesquelles il n'est pas d'horizon politique véritable.

Haine des juifs, lutte contre les races inférieures, "peuple de maître" : décortiquant l'ouvrage de Hitler, l'historien Claude Quétel note que "tout y est dit". Mais seules les circonstances particulières ont permis la concrétisation de son programme.

Le présent article retrace l'histoire de la politique de « formation » ou « éducation idéologique » (weltanchauliche Schulung ou weltanschauliche Erziehung) mise en oeuvre entre 1933 et 1945 par la SS (Schutzstaffel), organisation qui se voulait l'élite du nazisme.

La bien-pensance est une pensée à cloche-pied. Elle réfléchit de guingois, elle boite parce qu'elle croit pouvoir dissocier les deux libéralismes : le sien et celui d'en face ; le libéralisme économique et le libéralisme sociétal. Elle procède d'une double césure : entre la création de valeurs et la création de valeur ajoutée. Entre la famille et la famille de familles, c'est-à-dire la nation. Le libéralisme porté par la bien-pensance emporte tout sur son passage mais la droite bien-pensante ne veut pas le voir.

Le texte inédit que nous présentons ici est la transcription d'un cours enregistré de Gilbert Simondon, donné à l'université de Poitiers à la fin des années cinquante... La question du progrès et de son rythme (continuité ou ruptures, rythme binaire ou ternaire...) était alors très débattue, comme toutes les questions vécues comme ayant un enjeu politique et idéologique.

Si l'on dispose aujourd'hui d'une connaissance quasi encyclopédique du Front national, certains aspects restent encore à ce jour peu étudiés. C'est le cas de l'organisation partisane de ce parti. Or la prise en compte de la dimension structurelle du phénomène frontiste apparaît indispensable : non seulement pour comprendre la manière dont fonctionne le parti, mais aussi pour prendre la mesure de son renouvellement, souvent plus affirmé que vérifié, depuis que Marine Le Pen a été élue à sa présidence en janvier 2011.

Interview de Sylvain Crépon, maître de conférences en science politique à l'Université François-Rabelais (Tours) et auteur d'"Enquête au coeur du nouveau Front national", qui revient sur les fondements idéologiques du parti Le Front national, et l'évolution (ou non) de ses idées.

Analyse historique du discours du Front national (FN) alors que, en 2016, le parti, en invoquant la justice sociale, sème le trouble concernant ses idées. Cette étude montre que, pour conquérir un électorat ouvrier et populaire, le parti a infléchi son discours, mais sans renier ses fondements idéologiques.

En perpétrant des attentats aveugles dans les rues de Paris, Tunis ou Beyrouth, les djihadistes veulent semer la terreur. Ils espèrent ainsi se singulariser face à un monde qu'ils exècrent, en suscitant des réactions guidées par la peur. Chercher à comprendre impose de revenir sur les convulsions qui secouent le Proche-Orient depuis cinq ans, mais aussi de démêler l'écheveau de conflits plus anciens.