Daniel de Galicie, Mazepa, Skoropadsky et Bandera : avant Volodymyr Zelensky, d'autres personnages ont joué un rôle clef dans l'émancipation du pays.

L'historien anglais revient sur l'opposition entre Hitler et Churchill, et rappelle les avantages des démocraties, même en temps de guerre.

La France, combien de divisions ? Un grand nombre, assurément, et pour diriger les affaires de l’Etat, ces monarques se sont d’abord employés à se concilier des partis opposés. Préfigurant, à leur façon et en leur temps, le « en même temps » de leur lointain successeur. Sommaire. Ces porte-drapeaux de la réconcialiation nationale, introduction. Henri IV : l’union du royaume pour credo. Louis XVIII : la force du pardon et de l’oubli. Louis-Philippe ou la carte du « juste milieu ». L’empreinte unificatrice de l’Empereur. Napoléon III : le roi des plébiscites.

520 000 infirmières exercent en France en 2020 (soit 90 % de la profession). Applaudies tous les soirs pendant le confinement, elles ont pourtant dû gagner leurs galons. Illustration avec quelques figures emblématiques.

La bataille de la mémoire fait rage. Des associations antiracistes veulent revisiter le passé français. Elles s'indignent que des personnalités comme Colbert, Ferry ou Napoléon soient toujours célébrées. Récit. Sommaire. Faut-il déboulonner les grands hommes ? Saint Louis a-t-il persécuté les juifs ? Robespierre, l'homme de la terreur ? Napoléon est-il un criminel contre l'humanité ? Jules Ferry était-il un salaud ? De Gaulle a-t-il été le pire des présidents ?

Crise de l'adolescence ? Basculement dans la modernité ? Dans un remarquable récit, le sociologue Jean-Pierre Le Goff explore les deux décennies qui annoncent la rupture de Mai-68.

Certains y voient un soulevement porteur d'un projet collectif, pour d'autres, c'est l'acte de naissance de l'individualisme. Depuis cinquante ans, la signification de Mai-68 est l'objet d'un débat passionné. Deux historiens nous en retracent les grandes lignes.

Ce texte revient sur les effets produits par la disparition des témoins sur l’historiographie de la Shoah. Il interroge la spécificité du « tournant testimonial » en le situant au carrefour de plusieurs temporalités, politiques, archivistiques, historiographiques et biographiques. Au cours de ce passage de témoins à une nouvelle génération de chercheurs et de chercheuses, la relation aux sources est modifiée. Elle évolue vers une routinisation des pratiques sur des terrains longtemps définis par leur exceptionnalité.

Que peuvent nous apprendre les journaux intimes des responsables nazis ? Au-delà de ce qu’ils révèlent du for intérieur, ils dessinent une certaine lecture des événements historiques, de la prise du pouvoir à la dictature national-socialiste.

A quelles conditions la microhistoire peut-elle s’extraire de la singularité de ses objets ? Cet article aborde la question à la lumière du cas « exceptionnel » (au sens où il est « hors-série ») de policiers français sabotant l’arrestation collective de juifs étrangers pendant la Seconde Guerre mondiale. La microhistoire construit l’exception comme un « fait empirique total » en rendant possible le descriptif des systèmes d’action dans lesquels les acteurs sont insérés et l’analyse des effets d’interaction propres à ces systèmes selon la conjoncture.

Notre cerveau a tendance à croire que les autres partagent notre vision des choses. C'est pourquoi les politiques surestimeraient la compréhension que les électeurs ont de leurs propositions, et s'isoleraient mécaniquement...