La projection du documentaire "Le Procès contre Mandela et les autres" relance le débat sur l'héritage du leader historique. Icône pour les anciens, "Madiba" est rejeté par les jeunes Noirs, en colère contre la discrimination persistante.

Accusé de nuire à l'image d'Élisabeth II, Peter Morgan rétorque que sa série est "une lettre d'amour à la reine". Retour sur quatre scènes symboliques.

Le tome 1 de "Madeleine, résistante" réalisé par le scénariste Jean-David Morvan et le dessinateur Dominique Bertail, sur les propos de Madeleine Riffaud, a été comme une déflagration dans le monde du 9e art et pas que ! En parcourant l'histoire quotidienne de cette femme résistante, nous entrons dans l'histoire de ces citoyens de l'ombre qui ont permis, à force de petites et grandes actions, de préparer le terrain des forces armées et venir à bout de l'envahisseur allemand. Le tome 2 arrive bientôt en librairie et il est tout aussi passionnant et décapant.

Jean-Luc Barré commence la publication de sa monumentale biographie du général de Gaulle. Dans ce premier tome, "L'homme de personne", qui court jusqu'à la libération de Paris en 1944, l'auteur et directeur des éditions Bouquins raconte la construction du destin et le cheminement d'un personnage entré dans l'Histoire et qui hante toujours la politique.

Comment les femmes se sont-elles retrouvées absentes des livres d'histoire et des anthologies de la littérature ou de la peinture ? La réponse de Titiou Lecoq, journaliste et autrice, c'est qu'on les a oubliées, voire délibérément effacées. Elle décrit le processus dans "Les femmes aussi ont fait l'Histoire" (paru en octobre 2023 aux éditions des Arènes), une adaptation jeunesse de son livre "Les Grandes Oubliées. Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes" (paru en 2021 aux éditions de L'Iconoclaste).

Le grand romancier britannique Ian McEwan revient avec une éblouissante fresque biographique, "Leçons" (Gallimard) : celle d'un (presque) alter ego dont le destin s'écrit parallèlement à l'Histoire.

Lorsque l’on évoque Jean Moulin, c’est l’image du héros symbolique de la Résistance de la Seconde Guerre mondiale qui surgit, mais aussi celle de victime de la barbarie nazie. Et son histoire, tout autant que ses dessins humoristiques, qu’il signera sous la plume de « Romanin », sont bien les traces de cet engagement profond dans la vie citoyenne et politique. C’est à une relecture de ce destin tragique, où les oppressions du réel semblent parfois avoir rejoint des points de souffrance traumatique, à laquelle nous invite ici Yves Morhain.

D'un côté, les Weissmann, et leur rêve de "pionniers" appelés à bâtir l'État juif. De l'autre, les Redwan, des Gazaouis attachés à leur rêve de patrie palestinienne. Ces deux familles livrent à travers le récit de leurs destins tourmentés une vision intime d'un conflit sans fin. Sommaire. Les Weissmann, un rêve de pionniers. Les Redwan, leur patrie introuvable.

Député de l’Artois aux États généraux, Maximilien de Robespierre s’agrège à tous les combats de l’été 1789. Avocat renommé à Arras, il ne manque pas d’éloquence, mais sa voix frêle le dessert dans les assemblées survoltées. Son tour viendra. Sommaire. La vertu comme boussole politique. Robespierre ou la pitié dangereuse. En spectateur des révolutions du monde. L’homme au masque de cire. Le Paris de Robespierre. La galaxie Robespierre. « Assumer son destin jusqu’à la mort » : entretien avec Olivier Bétourné. Débat : les points noirs de la mémoire. Robespierre à la tribune des assemblées.

Les lettres de Chantaume, publiées en 1856 à son retour de la guerre de Crimée, relèvent du même « droit de raconter » qu’évoque Michel Foucault à propos des mémoires de Pierre Rivière. Tâtonnant dans l’écriture, propagandiste dans le propos, elles composent une écriture populaire de soi.

La pétillante ministre nous ouvre les portes de ses souvenirs, où de Gaulle figure – sans surprise – en bonne place. Elle évoque aussi la musique et l’Histoire par le biais de personnages forts, talentueux et méritants, comme sa grand-mère.

Comme d'autres grandes familles anglaises, les Trevelyan ont eu des aïeux esclavagistes. Après le choc de la découverte et le déni, eux ont choisi de voyager jusqu'à l'île de Grenade. Pour réparer ce lourd passé.