Dans le pays de Bolsonaro, le cinéma traverse des heures difficiles. Mais il vit aussi une explosion créative venue du Nordeste, une région au caractère bien trempé. Le Forum des images, à Paris, projette en avant-première française plusieurs des films nés de cet élan vital.

A 79 ans, le grand maître de l’animation japonaise refuse toujours de poser le crayon. Très rare dans les médias, il a accordé un entretien à l'"Asahi Shimbun". Le créateur des personnages de Totoro, Chihiro et Mononoké parle de ses projets en cours, de l’évolution de son métier, du temps qui passe et de la nécessité de former la relève.

Salles fermées, sorties de films ajournées, tournages suspendus : l’épidémie de Covid-19 s’est propagée jusque dans l’industrie hollywoodienne, précipitant des mutations qui s’esquissaient depuis quelques années. L’usine à rêves se restructure désormais à marche forcée pour miser sur le streaming. Avec quelles conséquences aux États-Unis et à l’étranger ? En complément de l'article, différents points sur la situation de l'industrie cinématographique en Chine, au Royaume-Uni, en France et au Japon.

Sous la pression de revendications pour plus de transparence et d'égalité, Alain Terzian a démissionné de la présidence de l'Académie des César. Retour sur les bouleversements de ces dernières semaines.

Oubliée par le pouvoir politique pendant cinquante jours, la culture fut aussi l'une des grandes victimes collatérales du confinement. Aux silences assourdissants du ministre de tutelle, Franck Riester, et du Premier ministre, Edouard Philippe, ont succédé très (trop ?) tardivement les premières annonces du président Emmanuel Macron, mercredi 6 mai 2020, lors d'une visioconférence en forme d'effets de manches, fussent-elles retroussées devant l'ampleur de la tâche. Sommaire. Culture, besoin de première nécessité, éditorial. Jeanne Balibar : "La réponse n'était pas à la hauteur des enjeux".

Affaires Haenel et Polanski, chute du président des Césars, effets ravageurs de la crise sanitaire... Le cinéma hexagonal a été secoué cette année, la Société des réalisateurs de films aussi. Créée dans le tumulte de Mai 68, cette association garante d’un cinéma d’auteur à la française était devenue le porte-voix des revendications féministes dans le secteur. C’est dire si rien ne la préparait à avoir un petit Weinstein en son sein...

Panique à Hollywood : depuis l'apparition de la crise du Covid, les studios se tapent la tête contre les murs. Comment faire du business quand le public hésite à revenir en salles ? Faut-il laisser les cinémas sous perfusion, attendre que les choses se tassent ou tout miser sur le VOD ? Décryptage en direct du monde d'après. Sommaire. Un problème major. Le petit labo des grands studios. Claude Forest : "Les gens veulent partager une émotion collective".

Affaires Haenel et Polanski, chute du président des Césars... Le cinéma hexagonal avait déjà été secoué par ce début d’année, mais la crise sanitaire l’a mis à terre. Dès le 14 mars 2020 et l’annonce de la fermeture des salles, tout le secteur est à l’arrêt. Sorties annulées, tournages suspendus... 480 films sont interrompus. Un désastre annoncé. D’autant que les assurances sont aux abonnés absents.

Des soutiens publics inédits, des acteurs et actrices mieux armé·es et une jeune génération de cinéastes inspiré·es éveillent la vieille lune de l'émergence d'un cinéma de genre à la française. Cette fois, c'est la bonne? Etat des lieux.

Fer de lance de l'industrie cinématographique française contrôlée par les Allemands durant l'Occupation, la Continental Films, société parisienne aux capitaux allemands, est restée, pendant de nombreuses années, une organisation dans l'ombre. Plus de soixante-dix ans après, on connaît désormais tout - ou presque - de son producteur, Alfred Greven, des trente films qu'y ont été réalisés et des conditions de travail de cet îlot protégé de la production qui répondait aux désirs de certaines autorités allemandes, provoquait les protestations d'autres et échappait à la censure de Vichy. Sommaire.

S'il est bien connu que, dès l'automne 1940, l'occupant allemand s'employait à contrôler, à Paris, une large partie de l'industrie cinématographique nationale, on sait moins les efforts de son allié italien pour lui disputer une part du marché ouvert en France par la défaite de juin 1940.