L'intérêt de Rupert Murdoch pour Dow Jones comme le rapprochement entre Reuters et Thomson montrent que la bataille pour le contrôle de ce secteur lucratif est lancée.

Comme le FMI, l'institution a mauvaise réputation. Et elle est aujourdhui concurrencée par les banques régionales et par les marchés. Une seule solution : partager ses données sur le développement. Ce qui ne plaît pas à tous ses cadres...

En dépit d'un développement historique distinct, le secteur de la finance possède une matière particulièrement propice aux champs d'application de l'intelligence économique : l'information financière. Cette dernière joue un rôle primordial dans une industrie qui évolue au sein d'un environnement extrêmement concurrentiel en perpétuelle évolution. De nombreuses passerelles existent selon l'auteur entre la finance et l'IE. Les emprunter, comme il le suggère, permettrait un rapprochement des deux champs scientifiques et offrirait une nouvelle voie de développement pour l'IE.

De par l'intérêt qu'elles inspirent et la valeur du marché engendré, les données concernant les entreprises réprésentent un domaine clé de l'information électronique professionnelle. Ici aussi, la bagarre entre gratuit et payant continue, avec des considérations similaires à celles des volets précédents.

Le britannique Reuters a consenti à se faire racheter par le canadien Thomson Corporation. L'agence de presse historique, créée il y a cent cinquante-six ans, fusionne ainsi avec Thomson Financial. L'association engendre un nouveau leader mondial de l'information financière et accentue la concentration de ce marché.

Internationalisation des échanges, crise économique, demande des professionnels : tout concourt à doper les entreprises oeuvrant dans le domaine de l'information financière

L'évaluation est à la mode. Le pilotage par les indicateurs s'impose un peu partout, chacun est appelé à rendre compte de ce qu'il coûte et de ce qu'il rapporte. Mais que coûte ce travail de mesure des coûts ? Que saisissent vraiment ces indicateurs ? Quels effets produit réellement ce mode de gestion des personnes et des organisations ? Autant de questions, elles, en revanche, soigneusement mises de côté. Valérie Charolles fait ressortir l'intérêt qu'il y aurait pourtant à les affronter.