Soucieuse d'affirmer sa ″souveraineté numérique″, la France ambitionne de concurrencer les antivirus et les plates-formes de cloud computing de l'oncle Sam.

Il creusait des tunnels quand les autorités dressaient des murs : avec ses amis du réseau Telecomix, ce thésard de Göteborg a permis aux opposants de se connecter à Internet en Tunisie, en Egypte et en Syrie.

Faute de pouvoir compter sur la coopération des géants du Net, la France s'est dotée, en toute discrétion, de logiciels espions pour intercepter et lire les communications sur la Toile. Révélations.

Eclairage, en juillet 2011, sur la géolocalisation des collaborateurs d'une entreprise en France, une pratique encore restreinte à quelques secteurs en pointe, mais qui pourrait se développer sous l'effet de la démocratisation du smartphone. Les usages pourraient se diversifier au-delà du tryptique classique optimisation, traçabilité, sécurité. Le coût de l'opération reste important et rencontre les réticences de bon nombre de salariés, qui jugent la géolocalisation trop intrusive. Le succès de la géolocalisation des salariés passera par un encadrement irréprochable de ces nouvelles pratiques.

Quand le président des Etats-Unis et les grands de la Silicon Valley organisent le futur entre eux, demain est orwellien.

Fort intérêt des entreprises françaises pour la géolocalisation qui représente un outil d'optimisation polyvalent de plus en plus prisé. Qu'ils se déploient sous la forme de boîtiers embarqués ou d'équipement mobile (pour les téléphones ou tablettes par exemple), ils permettent aux entreprises de réaliser des économies de carburant, d'améliorer la gestion des ressources humaines et la qualité des services rendus. Mais des conditions sont à respecter : la géolocalisation doit être accompagnée d'un back-office performant et du respect de la loi vis-à-vis des salariés.

Rencontre, en 2013, avec Jean-Manuel Rozan, président du moteur de recherche Qwant.com sui revient sur la première année de succès de sa jeune start-up malgré le pessimisme habituel français, et livre sa vision du secteur. Des précisions sur : ses deux modèles économiques (B to C et B to B) ; l'entrepreneuriat en France ; le développement de Qwant.

Le renseignement américain espionne nos conversations sur Facebook et collecte nos informations privées sur Google. Est-ce vraiment une surprise ? Non. Existe-t-il des stratégies pour se protéger ? Oui.

Les moteurs de recherche gardent la trace de nos moindres faits et gestes en ligne. Plusieurs penseurs pointent les dangers de cette mémoire numérique totale. Pas d'inquiétude, rétorque un journaliste : le Web oublie de lui-même.

La Toile devient un paradis pour les consommateurs mais un enfer pour les citoyens, met en garde Evgeny Morozov, chercheur et chroniqueur très écouté au sujet de l'avenir du Net.

Age, sexe, type ethnique des clients : rien n'échappe aux cybermannequins commercialisés par une société italienne.

Edward Snowden, Bradley Manning, Julian Assange, Aaron Swartz ou encore Sean Parker... Qu'ils soient lanceurs d'alerte, bidouilleurs informatiques de génie ou gourous de la Silicon Valley, ces jeunes - pour la plupart âgés de moins de 30 ans - font la pluie et le beau temps sur le Net et au-delà. Ils déstabilisent des gouvernements, édictent les règles à observer en ligne ou rêvent de sauver le monde à leur manière. Mais ils sont aussi de plus en plus critiqués pour leur arrogance, leur pouvoir et leur influence. Bienvenue dans l'ère des mégalogeeks.