Deux fois plus vaste et presque aussi peuplée, la République islamique, malgré sa richesse pétrolière, produit deux fois moins que sa voisine de l'ouest.

Un an après l'élection volée, paroles d'un peuple qui résiste en secret.

Après la fraude massive lors de l'élection du 12 juin 2009, le monde a braqué des yeux ébahis sur l'Iran. Une bouffée de rébellion au coeur de la dictature, prenant pour symbole le visage ensanglanté de la jeune Neda... Puis le rideau est tombé

Les autorités ayant formellement exclu d'annuler le scrutin présidentiel du 12 juin 2009, le mouvement de contestation a pris un nouveau cours. Les manifestations ont été interdites et violemment réprimées, les arrestations se sont multipliées. Journaux conservateurs et progressistes se livrent un âpre combat, reflet des violentes tensions qui déchirent la société.

Depuis l'instauration de la République islamique, en 1979, les Iraniens ont été appelés onze fois aux urnes pour élire leur président En 2009, l'élection, entachée de graves fraudes, avait provoqué un mouvement de protestation. Cette fois-ci, explique « The Guardian », le guide suprême, Ali Khamenei, n'a pas pris de risques : les candidats à la présidence ont été soigneusement sélectionnés et Internet est verrouillé pour empêcher que ne se reproduisent les débordements de 2009, note « Le Temps ».

Patrick Besson revient d'Iran, où il a passé quelques jours. De Téhéran à Qom, l'écrivain a multiplié les rencontres insolites. Voici, pour ″Le Point″, son carnet de voyage.

Les Iraniens votent le 26 février 2016 pour renouveler leur Parlement. A la faveur de l'embellie économique, le président Rohani joue les équilibristes entre modérés et conservateurs. Pourtant, malgré sa réhabilitation internationale, la République islamique ne laisse aucune place aux libertés individuelles.

Cet article porte sur les drogues illégales en Iran, au XXe et au XXIe siècle, et sur leur impact sur la société iranienne. Il tente d'analyser le rapport entre les drogues et l'espace public, les classes sociales et la classe politique, et pose la question suivante : quelle est l'influence de la drogue sur les différentes dimensions de la société iranienne ? Dans quelle mesure peut-on parler des effets de la drogue sur la gestion urbaine ?

Les sanctions américaines vont durement frapper les Iraniens, dont la parole se libère de plus en plus contre la corruption au sein du régime.

Les manifestations protestataires qui se sont déroulées du 28 décembre 2017 au 6 janvier 2018 dans plus d'une centaine de villes à travers l'Iran et les slogans radicaux scandés contre la République islamique et ses dirigeants ont surpris l'opinion publique aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Contrairement au Mouvement vert de 2009 (après l'élection présidentielle de juin 2009)...