Après une étude approfondie du retable italien, l'auteur dégage le rôle et l'influence du tableau d'autel sur la peinture italienne durant trois siècles, à partir de la Renaissance. Parmi les grands peintres évoqués : Masaccio, Mantegna, Bellini, Carpaccio, Titien.

Cet ouvrage reconstruit l'histoire de l'opéra italien en France de la Querelle des bouffons (1752) à la Restauration (1815), l'activité des théâtres parisiens qui ont monté des opéras italiens, la réception du public et le débat esthétique occasionné par cette dramaturgie étrangère.

J.-C. Maire Vigueur, médiéviste français, réhabilite la Rome médiévale, qui a longtemps véhiculé une image dépréciative, en s'intéressant au peuple romain, à la noblesse citadine et baronniale à travers une analyse politique, culturelle et sociale.

Les auteurs retracent les destins intimement liès de Venise et de l'Orient, malgré les antagonismes et les péripéties de l'histoire. Cette ville entretenait des rapports privilégiés avec Le Caire, Damas, Byzance-Constantinople. Les toiles des grands maîtres de la Renaissance vénitienne (Carpaccio, Bellini) témoignent de la familiarité des vénitiens avec leurs voisins méditerranéens.

Deux siècles de vie à Capri. Le mythe commence avec les romantiques allemands fascinés par la beauté sauvage de l'île et ses vestiges antiques. Dès la moitié du XIXe siècle, le lieu devient un rendez-vous de la haute société européenne et américaine, qui attire dans son sillage intellectuels et artistes. Après la Seconde Guerre mondiale, Capri connaît un nouvel essor avec l'engouement d'Hollywood.

Cet ouvrage détaille l'influence que Michel-Ange et Andrea del Sarto exercèrent sur les artistes du début du maniérisme : Jacopo Pontormo, Francesco Salviai et Baccio Bandinelli, dans leur méthode de travail comme dans leurs recherches sur l'expression et la représentation du corps.

Dès sa naissance au XVIIe siècle, l'opéra italien se diffuse sur tout le continent grâce à un réseau de production internationale, forgeant l'identité du genre lyrique qui devint un patrimoine artistique commun, cultivé par des générations de compositeurs aux origines et formations différentes. Les contributions réunies ici étudient ce patrimoine culturel européen.

Il y a 150 ans, éclatait l'affaire Mortara, histoire du rapt à la demande du pape Pie IX d'un enfant juif considéré comme chrétien par les autorités catholiques. Etudie trois histoires similaires : Montel (1840), Coen (1864) et Finaly (1953). Analyse les caractères antisémites du catholicisme et les raisons pour laquelle cette histoire est tombée dans l'oubli.

Une des premières biographies du grand architecte de la Rome baroque, rival du Bernin, écrite dès le XVIIe siècle et jamais traduite en français à ce jour.

4ème de couv. : "« Les portraits de villes si parcourues nous intéressent moins par ce qu’ils décrivent, de Venise à Ravenne, que par ce qu’ils nous révèlent d’un long amour pour l’Italie – cinquante ans –, le pays où il y a un décor pour chaque émotion, où les états d’âme conversent avec des fresques, des champs et des places. Les voyageurs, depuis le président de Brosses, ont aimé les mêmes panoramas, parcouru des champs de ruines et des quartiers où rôdent des chats et des bandes d’enfants. James, l’Américain, dès son premier séjour, en 1869, n’a cessé de revenir en Italie, suivant et précédant des générations de flâneurs. Il apportait avec lui ses hantises et, de voyage en voyage, délirait sa propre histoire, son lot de secrets et d’obsessions. [...] Il cherche des alignements, des perspectives, des rencontres entre les paysages et leurs représentations. L’Italie, réinventée par son caprice, devient une terre de miracles et de sortilèges. Tout a l’air de vouloir y paraître pour la première fois et, même s’il s’agit, parfois, de parler de quelques retours, ils semblent surgir de l’éternité. James, en Italie, sur champ d’éboulis, a pu construire, durablement, le plus fascinant des tombeaux, voué à la mémoire des sentiments. » Raphaël Sorin