Journal de bord de maître Vergès, du 1er janvier au 9 avril 2006, dans lequel il exprime ses convictions, ses pensées et raconte son quotidien.

A quoi rêvent les jeunes filles ? Et depuis quand le disent-elles à leur journal ? Nous voici un beau samedi de juin 1788 dans une maison de campagne, à Bourg-la-Reine. Lucile Duplessis a dix-huit ans, elle lit, elle dessine, elle se promène, elle s'ennuie. Elle aime un jeune avocat sans le sou, Camille Desmoulins. Sa mère lui suggère de tenir un journal pour passer le temps.

Propose, avec le tome 26, l'intégrale des textes autobiographiques de G. Simenon publiés entre 1945 et 1981. Ce volume débute par neuf textes issus de Mes dictées, écrits entre 1977 et 1979 et contient la compilation des lettres, poèmes et autres textes que sa fille lui a adressés. Ma toute petite fille, je sais que tu es morte, et pourtant ce n'est pas la première fois que je t'écris...» Ce samedi 16 février 1980. Simenon, qui survit douloureusement à la mort de sa fille, qui n'écrit plus depuis près de dix ans commence une ultime expérience d'écriture, lui qui avait fait métier de la passion de comprendre, de son infinie curiosité, de la sympathie universelle qui l'amenait d'instinct à se placer au coeur des déchirements et des désastres individuels, décide une dernière fois de raconter, de se raconter pour tenter d'atteindre l'inaccessible vérité. Un monument.

Donne pour vingt-sept années consécutives, la relation continue de ce qu'elle faisait, des gens qu'elle rencontrait, et en particulier son opinion sur ces personnes, sur elle-même, ainsi que sur les livres qu'elle écrivait ou se proposait d'écrire... (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2000)

Dans le conflit en ex-Yougoslavie, l'auteur a choisi son camp : la Bosnie de Sarajevo cosmopolite, pluriethnique où Serbes, Croates, musulmans, chrétiens et juifs coexistaient en paix, contre le nationalisme de la Serbie et de la Croatie, champions du racisme et de la purafication ethnique. Ce choix a déterminé le sens de son action : douze voyages à Sarajevo, de multiples périples et conférences, un film "Bosna !", des meetings, les journaux, la télévision, des interviews...

4ème de couv. : "En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. À la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Totalement inédit jusqu'à ce jour, le journal de Jean-Patrick Manchette est un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture.

Fils d'un prince roumain exilé en France, M. Paléologue (1859-1944), est nommé ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg au printemps 1914. Observateur de la détérioration du tsarisme, il demeure en poste auprès du gouvernement provisoire jusqu'à son rappel au mois de mai 1917. Durant toute cette période il tient un journal décrivant le régime en place et la misère populaire.

Devenue une journaliste reconnue à l'Irish Times, Nuala O'Faolain livre son parcours, ses doutes, ses enthousiasmes, ses excès, ses souffrances et ses passions. Un récit autobiographique qui parle avec simplicité et humour d'une éducation irlandaise sur fond de féminisme et de combats politiques.

Dans ses mémoires, la comtesse Victorine de Chastenay (1771-1855) raconte ses échanges avec des figures de la vie politique, intellectuelle, scientifique et artistique de son temps et témoigne des bouleversements de la fin du XVIIIe siècle et de la première moitié du XIXe : la fin de l'Ancien Régime, la Révolution française, le Consulat, l'Empire, etc.

Français, vous devez être gais-z-et-contents. C'est le mot d'ordre du pouvoir. D'ailleurs, en mars 1996, Alain Juppé déclare : "Pour la France, c'est le printemps!". L'opinion lui répond : "Ca va péter...". Sur ce fond d'humeur querelleuse, les salaires des vedettes de la télévision sontdivulgués et font scandale ; les révélations du Dr Gubler après la mort de François Mitterand sont diffusées par Internet devenu la marotte à la mode ; on célèbre Clovis, on honore Malraux ; l'Espagne vote à droite, l'Italie à gauche, les Français votent avec leurs pieds en manifestant dans les rues et sur les routes ; Jacques Chirac les qualifie d'un mot : "Conservateurs". Pour la troisième année consécutive, réactions au jour le jour de Françoise Giroud sur les petits et grands évènements, les petites et les grandes phrases qui ont fait 1996. (Bibliotéca magazine)

Virginia Woolf : « Je m’efforcerai d’être un serviteur honnête, soucieux de rassembler la matière susceptible d’être utile, par la suite, à une main plus experte – ou bien d’évoquer des tableaux plus achevés », note la jeune Virginia Woolf, apprenti écrivain passionné déjà dévoué corps et âme à la genèse d’une œuvre qui comptera parmi les chefs-d’œuvre du XXe siècle. Son journal d’adolescence s’ouvre en 1897, alors qu’elle a quinze ans. L’écriture, d’emblée, se révèle salutaire pour la jeune fille au talent précoce. Refuge contre la douleur lorsqu’elle perd sa mère – l’ange du foyer – son père et son frère Thoby ; garde-fou contre la folie qui rôde. Mais le Journal d’adolescence qu’elle rédige dès 1897, et qui couvre une décennie, est avant tout un cahier où Virginia Woolf s’applique à faire des phrases comme on fait des gammes, en se moquant d’elle même. Et des autres, tant elle excelle à épingler d’un trait caustique visiteurs et auteurs lus. Car l’adolescente lit sans se rassasier. Aristote et Hawthorne, Henry James et Thomas Hardy. Passant ainsi son esprit au tamis de la bibliothèque familiale, elle exerce son jugement critique et affine peu à peu sa singularité propre. Puis, au fil des années, l’apprentissage livresque se double de séjours à l’étranger. Les cahiers se font alors journaux de voyage, en Grèce, en Turquie, en Italie. Loin d’y céder à la tentation facile d’un exotisme de convention, l’écrivain en herbe s’interroge sur la manière d’embrasser le vivant sans le figer, se plaçant déjà à rebours des canons en vigueur, des mécanismes romanesques faciles. Au seuil de son entreprise littéraire, la grande Virginia Woolf touche déjà du doigt son génie à venir