Présentation d'un album de 190 photographies prises par les nazis lors de l'arrivée au printemps 1944 au camp d'Auschwitz-Birkenau d'un convoi de déportés juifs. Cet album, découvert en mai 1945 par une rescapée de ce convoi, témoigne de la phase de sélection des déportés avant leur exécution. Avec le film Album(s) d'Auschwitz ainsi qu'un accès pédagogique à un webdocumentaire. Electre 2015

Sigismond Hirsch, radiologue juif et grand résistant du sud-ouest de la France, est déporté à Auschwitz et affecté au service de Josef Mengele. Issu du témoignage enregistré qu'il a laissé à son fils, cet ouvrage combine une vie personnelle et des descriptions plus objectives.

Ce témoignage est considéré comme une somme sur Auschwitz. H. Langbein y a exercé les fonctions de secrétaire de médecin-chef. Après la libération, il a recueilli les témoignages d'anciens déportés et SS. Il retrace ici l'historique de ce camp, dépeint les comportements des prisonniers, des gardiens et décrit tous les aspects de la vie : enfants, musique et art, médecins nazis, sexualité, etc.

A partir de lettres, de documents d'archives, de conversations et de recherches, l'auteur tente de reconstituer la vie de son père, rescapé du ghetto de Lodz puis du camp d'Auschwitz, qui s'est suicidé en Suède en 1960 près de l'hôpital psychiatrique où il était soigné pour dépression.

"La Dernière Femme du premier train" met en scène l’histoire de Hilda, filmée sur une durée de 15 ans. Elle est aujourd’hui la dernière survivante du premier convoi de femmes arrivé à Auschwitz, le 26 mars 1942. Elle est restée à Auschwitz jusqu’à la destruction du camp par les allemands en janvier 1945, avant de participer à la marche de la mort qui l’a amenée au camp de Ravensbrück dont elle fut libérée en mai 1945.

Lorsque les nazis prennent le pouvoir en 1933, Henry n'a que cinq ans. Quelques années plus tard, le jeune garçon se retrouve avec sa mère dans un wagon à bestiaux, en route vers un endroit dont il ne soupçonnait pas l'existence : Auschwitz. Dès leur descente du train, Henry et sa mère sont séparés et, pour la première fois de sa vie, il se retrouve seul au monde. Parce qu'il est en bonne santé, il échappe à la chambre à gaz et les nazis l'envoient travailler comme palefrenier dans les écuries du camp. Auprès des chevaux, Henry trouve un peu de réconfort et quelques carottes et poignées d'avoine pour se nourrir. Animé d'une rage de survivre, il veut croire en l'avenir malgré l'infinie noirceur de son quotidien. Une leçon de vie, un témoignage unique pour que l'Histoire ne soit jamais oubliée.

Reportage réalisé suite à un voyage d'étude destiné à 120 jeunes universitaires par l'Amicale belge d'Auschwitz-Birkenau

Un regard sur la Shoah du point de vue libertaire à travers le portrait d'A. Tanaroff, Juif ukrainien, athée et anarchiste, mort au camp de Birkenau en 1942. ©Electre 2015

En comparant la qualité de l'écriture et le style des oeuvres philosophiques aux oeuvres littéraires consacrées à la Shoah, cette étude démontre l'échec de la philosophie de retranscrire l'horreur des crimes perpétrés contre les Juifs. La nécessité d'une conception du philosopher s'appuyant sur la connaissance et la pensée de l'histoire et non sur sa dénégation ou sa mythologisation est soulevée.

L e 27 janvier 1945, l?armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d?Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d?une barbarie inouïe, jamais vue dans l?histoire de l?humanité : la « solution finale », les chambres à gaz et les fours crématoires. S?appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d?entretiens inédits avec d?anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l?intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l?originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l?on découvre, incrédule, qu?aujourd?hui encore nombre d?anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : « Je pensais que c?était une bonne chose. »

Janvier 1943, 230 femmes sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne afin de prendre un train direction Auschwitz-Birkenau. Cet ouvrage retrace l'histoire de ces femmes résistantes qui ont tout sacrifié pour combattre les nazis, depuis leur arrestation jusqu'à leur libération, en passant par leur torture, leur voyage... Electre 2014