L'Occident se définit aujourd'hui comme le modèle universel d'un univers social dans lequel font loi la préférence que chacun s'accorde à soi-même, l'intérêt qui l'anime à entretenir les relations avec autrui, voire l'utilité qu'il représente pour les autres. L'auteur s'interroge sur la manière dont cette définition de l'homme comme machine à calculer s'est imposée aux sociétés occidentales.

Défend le libéralisme et répond point par point à ses détracteurs.

Une invitation à penser autrement les rapports entre l'individuel et le collectif. Alors que la pensée critique a longtemps considéré l'individualisme comme un thème de droite qui se réduirait au chacun pour soi néolibéral, cet essai bat en brèche cette idée reçue. Si l'individualisme contemporain peut être la cause de douloureuses déliaisons, il est aussi source d'émancipation.

L'auteur se livre ici à une analyse du pessimisme fondateur du libéralisme, de sa critique de la "tyrannie du bien" qui oblige à considérer la politique idéale comme un art purement négatif, celui de définir la moins mauvaise société possible. Il offre ainsi un portrait de l'empire du moindre mal qui régit les sociétés pour le meilleur et pour le pire.

Cette étude montre que le néolibéralisme se révèle particulièrement interventionniste et entraîne ainsi une érosion importante des institutions et pratiques démocratiques. Partant de ce constat, l'auteur montre de quelle façon le service public peut constituer un moyen de mettre en place un modèle de société propice à l'épanouissement du citoyen.

Ces textes, issus d'actes de colloques, de revues..., portent une réflexion sur l'orientation de la société contemporaine dont les valeurs subissent une transformation rapide et radicale. La première partie de l'ouvrage constitue une critique de diverses dimensions du libéralisme, la seconde partie développe sous divers angles le thème du monde vu à partir de l'ethnocentrisme euro-américain. ©Electre 2018