Et si le rire était enfin pris au sérieux en Afrique ? Les amuseurs publics parviennent désormais à vivre (plus ou moins bien) de leurs blagues sur le continent. Indispensables à la bonne santé des populations, ils restent tout de même surveillés du coin de l'oeil. Petit état des lieux du secteur de la gaudriole avec l'un de ses plus illustres représentants : Sa Majesté Mamane. Sommaire. Mieux vaut en rire. A l'école des vannes. Rires en liberté sur la toile. Libres d'en rire... mais pas trop. Roukiata Ouedraogo, féminin singulier

Le 9 mai dernier, Chris Hughes, co-fondateur de Facebook - qu'il a depuis quitté -, publiait dans le New York Times un éditorial corrosif, "Time to Break Up Facebook", appelant à démanteler la compagnie de Mark Zuckerberg. Il y dénonçait notamment le monopole économique de Facebook et la censure de certains messages exercée par la plateforme au nom de la protection des citoyens. Un journaliste du San Francisco Chronicle lui répond.

2016 constitue une année riche en matière de législation sur les médias. Face à l'accentuation du phénomène de concentration et de renforcement de groupes détenus par des hommes d'affaires possédant des titres variés dans divers médias, le législateur a élaboré un texte de loi -la loi "médias" du 14 novembre 2016 - visant à renforcer la liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias et de leurs acteurs, notamment des journalistes, et a accru leur protection.

La création artistique a une dimension politique. Par sa liberté, le geste créateur a une puissance émancipatrice. Il s'oppose à la mondialisation libérale comme à l'idéologie sécuritaire. L'examen de destructions et de vandalisations d'oeuvres en révèle par contraste la force libératrice.

En avril 2006, le romancier turc s'exprimait sur la liberté d'écrire lors d'une réunion du PEN American Center.