A l'occasion de la réédition de l'album "Deux petits ours" paru initialement en 1954, retour sur le parcours mouvementé de son auteure, Ylla.

Son chat, bien qu'il soit le plus bête du monde, est probablement plus célèbre que lui. II a transformé Napoléon en champignon et accommodé les autruches à toutes les sauces des contes de fées. Si Gilles Bachelet est un de nos grands auteurs de comédie, cultivant le décalage entre texte et image avec une rare distinction, c'est aussi un artiste discret.

Il y a trente ans, trois bibliothécaires décidaient de donner de l'ampleur à leur action en faveur du livre pour enfants, d'une manière qui soit plus en accord avec leurs intérêts - et ceux des enfants et des artistes. Ces trois femmes, Odile Belkeddar, Elisabeth Lortic et Annie Mirabel vont progressivement multiplier les rapprochements entre l'art et la jeunesse ; mais surtout permettre au jeune public de participer, de s'impliquer, au sein des oeuvres.

Il est communément admis que l'argent est un tabou bien français. Nous avions prévu d'intituler ce dossier "Surtout, ne pas parler d'argent" et étions assez satisfaits de notre joli titre. Mais, à mieux y réfléchir, notre assurance s'est vite fracassée. Pas un tabou mais cinq nous a dit le philosophe, et pas celui de l'argent niais celui de l'injustice de sa répartition et de sa provenance nous ont dit l'historien de la littérature et les sociologues. Et plus grave que le tabou de l'argent est celui de la pauvreté, qui concerne trois millions d'enfants en France.

La Bibliothèque centrale de Berlin tente de faire revivre un pan méconnu de l'histoire éditoriale de l'Allemagne de l'Est et réveille la mémoire collective en réhabilitant ses collections de livres pour enfants, qui ne se réduisent pas aux publications de propagande.

Tour d'horizon fin août 2015 des tendances éditoriales de la rentrée littéraire française de la littérature pour la jeunesse. Le secteur met en avant les problématiques quotidiennes des adolescents (harcèlement scolaire, amour, maladie) et surfe sur le contenu des programmes scolaires pour y faire écho. L'imaginaire, la mythologie et l'anticipation sont également plébiscités. Explications à travers les témoignages des principales maisons d'édition investies dans le secteur jeunesse.

Mobilisation des principaux éditeurs jeunesse français en faveur de la cause des réfugiés en 2015 à travers la composition d'un collectif baptisé "Les éditeurs jeunesse avec les réfugiés". L'idée : constituer une collection dédiée à cette thématique (dont le premier ouvrage, "Eux, c'est nous", a été écrit par Daniel Pennac et illustré par Serge Bloch) et reverser les ventes à la Cimade, association qui vient en aide aux réfugiés. Une tentative calquée sur la mobilisation des dessinateurs de BD pour mettre sur pied l'ouvrage "La BD est Charlie".

Mobilisation du secteur hexagonal de l'édition suite aux attaques terroristes subies en France en 2015. Après l'effroi causé par les événements de janvier et de novembre, les éditeurs explorent la thématique du terrorisme et de l'islamisme parmi les nouveautés à paraître d'ici à début 2016. Des précisions à travers une sélection de 37 ouvrages dédiés avec mentions du titre, de l'éditeur, du prix, de la date de parution. Des sujets qui impactent également les publications jeunesse. Un rapide focus sur deux jeunes femmes éditrices, disparues au Bataclan.

En 2010, la Britannique Kate Wilson fonde Nosy Crow, et lance ses premières applications coéditées avec Gallimard et Carlsen. Cinq ans plus tard, elle vient d'emporter l'appel d'offres des livres pour enfants du British Museum, publie « Refuge », un album pour Noël dont les ventes iront aux enfants réfugiés, et deux « imagiers sonores » de Marion Billet achetés à Gallimard Jeunesse.

Etat des lieux, sous forme de dossier, de l'offre éditoriale en matière de livre pour la jeunesse en France en 2015. Un secteur qui pèse 625,2 millions d'euros avec une offre éditoriale en hausse mais qui connaît des tassements sur certains segments.