Visibilité difficile pour l'édition 2015 du SLPJ, le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui s'est tenue dans un climat compliqué début décembre (état d'urgence lié aux attentats de Paris le 13 novembre 2015, médiatisation du sommet international sur le climat, la COP 21). Dans ce contexte particulier, le Salon a toute de même réussi à faire bonne figure avec 139 000 visiteurs et 17 000 professionnels, un CA en baisse entre 15 et 20% mais les rencontres professionnelles ont fait le plein. Précisions. Peu de chiffres.

Grâce à "Astérix", mais aussi à de nombreuses locomotives dans tous les secteurs, nos palmarès GFK/"Livres Hebdo" 2015 traduisent une très forte hausse du niveau des meilleures ventes de livres en chiffre d'affaires comme en nombre d'exemplaires par rapport à 2014. Etats des lieux à travers les classements des meilleures ventes de romans et essais (tops 100) ; BD (top 50) ; littérature jeunesse fiction et illustrés (tops 25) ; poche et poche jeunesse, beaux livres et livres pratiques (tops 50). Un rapide focus sur le marché du livre numérique et sa stratégie prix peu incitative.

Zoom, à la veille de l'édition 2016 de la foire du livre de jeunesse de Bologne (Italie), sur la vivacité de la littérature jeunesse en France. Le secteur se caractérise par : un marché 2015 dynamique en progression avec 16,3 millions d'albums vendus (+0,6%) pour un CA de 105,3 M d'euros (+4%) ; l'émergence d'une nouvelle génération d'auteurs complets et d'illustrateurs maîtrisant toutes les subtilités de l'outil numérique. Les maisons d'édition accompagnent également le renouveau du graphisme de l'édition jeunesse tricolore.

Tout est géant chez Roald Dahl : sa taille, 1,98 m, le nombre d'exemplaires vendus, de traductions, de produits dérivés et bien sûr son oeuvre. Au menu des prochains mois : la sortie le 20 juillet du film de Spielberg tiré du "Bon Gros Géant" et le centenaire de sa naissance le 13 septembre 2016.

Panorama des temps forts de la rentrée littéraire 2016 pour la jeunesse alors que depuis quelques années la dystopie a le vent en poupe, soit les histoires ayant lieu dans une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité.

Le marché français des livres pour la jeunesse affiche une belle santé. Avec 90 millions de volumes vendus, le secteur jeunesse représente 13,7 % du CA total de l'édition d'après le Syndicat national de l'édition. Il a progressé en 2015 de 3,5%, juste devant la bande dessinée. Le cinéma et les dessins animés demeurent un formidable levier pour les ventes de livres. Les défis aujourd'hui des éditeurs : trouver de nouvelles niches, cibler les 8-12 ans ou les rayons jeux de société, anticiper les besoins de la génération 2.0...

Malgré les très bons scores d'"Harry Potter et l'enfant maudit" (851 800 exemplaires), le CA global du top 50 des meilleures ventes de livres en 2016, en France, s'élève à 174,6 millions d'euros, soit une chute de 17,3 % par rapport à 2015 (211,1 M EUR). La baisse en volumes est de 18,1 %, pour 12 732 600 exemplaires vendus contre 15 551 800 en 2015. Côté tendances, les ventes se concentrent sur les formats poche, qui occupent près de la moitié du top 50 (20 titres).

Violence, pédophilie, guerre, racisme : tous ces thèmes ont fait leur entrée dans un univers littéraire autrefois réservé aux ogres et aux petites sirènes. Comment est-on passé du "Club des cinq" à "Parvana, une enfance en Afghanistan" ?

Par amour pour la littérature enfantine, ils ont créé un métier. Rencontre avec des professionnels passionnés qui ont fait le choix de la qualité.

Depuis deux ans, en produisant des albums, l'IMA ouvre aux enfants un accès plus direct à la culture arabo-musulmane.