Pas question de traîner pour admirer les paysages virtuels. Les adeptes du "speedrun" veulent atteindre le plus vite possible la fin de la partie. La pratique, à la fois individuelle et collaborative, est en plein essor.

Lire, méditer, faire des puzzles... c'est bien joli, mais tout le monde n'a pas l'âme d'un brahmane accroupi, attendant tranquillou la fin du Kali Yuga devant la téloche... Pour les hyperactifs, les "social butterflies" (papillons mondains), les bombes sexuelles et tous ceux qui adorent la vie de bureau (surtout à l'heure de l'apéro), pas-question de passer le confinement en mode Hibernatus.

Si le jeu vidéo semble désormais reconnu comme une industrie culturelle à part entière, tout n'est pas rose pour les professionnels qui v contribuent. Statuts précaires, pression du résultat, management brutal, voire faits de harcèlement : les témoignages commencent à émerger, brisant peu à peu un mur du silence encore bien solide. En France, deux enquêtes récentes, l'une de "Libération" et l'autre parue dans "Canard PC" et "Médiapart", ont mis en lumière des pratiques et des indulgences coupables.

Autrefois perçues comme un creuset de mixité, les colonies de vacances se spécialisent et visent des publics ciblés selon l’âge, le genre et le milieu social.

Quitte à rester enfermé, autant en profiter pour se distraire, s'instruire et se relaxer. Des cours du Collège de France à l'apéro virtue, les possibilités sont infinies. Sélection.

Retour sur 2 ouvrages de Laurent Turcot, "Le Promeneur à Paris au XVIIIe siècle" et "Sports et loisirs. Une histoire des origines à nos jours" qui font la part belle à la sociologie du sport et des loisirs.

"L'Express" revient sur ces best-sellers dont les prophéties ne se sont pas réalisées. Cette semaine : Bertrand Russell.

En plein débat sur la reforme des retraites et le travail, l'essayiste s'interroge, lui, dans "La Tyrannie du divertissement" sur la place du temps libre à l'ère numérique. Entretien.