Un an après l’investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021, un premier bilan peut être proposé. Son programme était ambitieux et sa mise en oeuvre est rendue difficile, en particulier du fait des divisions au sein du Parti démocrate. Quant à l’opposition républicaine, elle reste fortement sous l’influence de Donald Trump. La bipolarisation persistante rend difficile tout pronostic pour les prochaines élections. Il est cependant possible qu’en 2022, les démocrates perdent la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

Le soir des élections législatives en Pologne, le dimanche 13 octobre 2019, la plupart des observateurs ont détecté ce que l’un d’eux a nommé « une petite tristesse de Kaczynski ». Le leader du Parti Droit et justice (PiS), pourtant grand vainqueur, se réjouissait d’avoir acquis une majorité de députés à la Diète et remerciait ses électeurs sous les hourras de ses partisans, mais il concluait sur ce regret : « Nous avons reçu beaucoup, mais nous méritions mieux.

Dans l’affrontement permanent qui structure la vie politique américaine, de nombreux Démocrates ont cru voir dans la victoire de Joe Biden une percée. La première année de son mandat se solde pourtant par un retour à ce qui est devenu la norme : une guerre de positions. Si les Démocrates se trouvent dans une situation relativement avantageuse, leur marge de manœuvre est étroite, car ils ne disposent que de majorités très courtes dans les deux chambres du Congrès. Ils font face, par ailleurs, à un Parti républicain puissant et capable de riposter.

Ici, le PCF obtient 92,13 % aux élections municipales. Le maire déclare qu’on y est communiste de naissance. Intrigué par un siècle de règne ininterrompu du "parti", ce grand hebdomadaire allemand s’est rendu dans les Cévennes pour comprendre ce qui différencie ce village du reste du monde.

Une gauche rassemblée, une extrême droite décuplée, des Républicains revigorés, une majorité diminuée : Emmanuel Macron se retrouve assiégé au lendemain d'élections chaotiques. Son second quinquennat s'annonce infiniment plus ardu que prévu. Sommaire. Le Président relatif. Comment gouverner quand même. Extrême droite, le nouveau QG de Marine Le Pen. Valérie Igounet : "Le RN reste bien un parti à part". Gauche, la fête est finie. Les sept familles de la Nupes.

Ils avaient choisi de soutenir le président : les milieux laïques n'ont obtenu ni circonscription aux législatives ni ministère dans un gouvernement marqué par la nomination de Pap Ndiaye, supposé éloigné de leurs positions. Et si le tournant républicain du premier quinquennat n'avait été qu'un leurre ?

Ces législatives dont les Français se désintéressent marquent pourtant une étape cruciale de la recomposition politique française, avec des choix structurels à la clé. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont tenté d'enjamber ce scrutin, Jean-Luc Mélenchon les en a empêchés. Sommaire. Les élections les plus importantes depuis quarante ans. Le choc des trois blocs. Quels députés dans la nouvelle Assemblée : les indispensables... et les dispensables.

Il faudra plus d’un lendemain de soirée électorale pour mesurer l’onde de choc qui a traversé le paysage politique français le 19 juin. La recomposition des forces en présence a été – en bien des points – spectaculaire, avec le succès (relatif) de la Nupes, portée par LFI, et une percée du RN, massive et inédite. L’échec du parti présidentiel, tout juste rebaptisé Renaissance, est lui cuisant, même si l’appoint du Modem et d’Horizons, la formation d’Edouard Philippe, le masque un peu.

En pleine campagne législative, Emmanuel Macron et son gouvernen1ent ont donné le sentiment d'un pouvoir à l'arrêt.

Passé les nécessités de la présidentielle, la macronie envisage désormais très sérieusement de voter avec la droite et l’extrême droite. Une voie d’eau majeure dans la tradition du barrage républicain.

Si le résultat des législatives a mis en difficulté le pouvoir exécutif, il peut toujours compter sur les nombreux atouts que lui offre la Constitution pour contraindre le Parlement.

A la recherche d'alliés à l'Assemblée, la Macronie navigue à vue, en quête d'élus momentanément compatibles. Sommaire. La majorité en plein flou démocratique. Groupe RN, Renaud Lahaye, un « tradi mili » aux manettes. Le président, la Constitution et la démission. Faut-il renoncer à la majorité absolue, tribune d'Emmanuel Rivière.