Les élections européennes de mai 2019 provoquent des bouleversements à l’échelle nationale. En Allemagne, la percée verte fait chanceler le SPD et avec lui le gouvernement Merkel. Le triomphe des populistes de droite pousse l’Italie vers des élections anticipées. Chose faite en Grèce, après la défaite cuisante de la gauche au pouvoir. A l’Est, c’est d’abord contre la corruption que l’on a voté. Sommaire. Allemagne. Le SPD, un parti en voie de disparition. Italie. Le Mouvement 5 étoiles à l’heure du choix. Europe de l'Est.

Le PPE reste le premier parti européen, devant les forces sociales-démocrates. Mais l'ex-duopole va devoir composer avec les libéraux et les Verts.

Les écologistes ont obtenu un résultat « historique » aux élections du 26 mai en Europe. Mais la vague brune et la lourde défaite de la gauche en général gâchent un peu la fête. Sommaire. La gauche a le vert en poupe. Emmanuel Macron, champion de la droite. L'Europe se cherche des visages. La gauche française : un gagnant, un perdant, un revenant, deux perdants.

Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales. C'est sur ce scrutin de listes à un tour que se jouent le rapport des forces, les équilibres politiques et la gouvernance du prochain quinquennat.

Alors que le procès en destitution du locataire de la Maison-Blanche débute, le suspense est plutôt mince. Le Sénat, à majorité républicaine, devrait selon toute vraisemblance acquitter Donald Trump, lui donnant un avantage pour sa réélection.

Le 26 janvier 2020, une élection cruciale a lieu en Emilie-Romagne. Dans cette région à gauche depuis 1970, la Ligue de l’ex-ministre de l’Intérieur veut gagner pour faire trembler le gouvernement.

Les écologistes allemands fêtent leurs 40 ans d’existence, trente ans d’unification et un parti en pleine ascension. Ils gouvernent en région et visent la chancellerie à Berlin aux prochaines élections générales. Illusion ou réalité ?

Encouragée par Paul Biya, l'émergence de nouveaux candidats RDPC aux législatives et aux municipales du 9 février 2020 pourrait coûter son poste à l'inamovible président de l'Assemblée.

Candidat à la présidentielle de décembre 2020, le ministre de l'Intérieur se prépare et enchaîne les « tournées de proximité ».

Une dictature, le macronisme ? Certes non. Mais ses tendances autoritaires sautent aux yeux. L'actuelle présidence pousse à son paroxysme le péché originel de la Ve République : la prééminence de l'exécutif. Parlement croupion, corps intermédiaires ignorés, recours démesuré à la "violence légitime", lois attentatoires aux libertés, bulle technocratique... Tout cela - paradoxe ? - au service du néolibéralisme et sous la bannière du centrisme. Au risque qu'à terme l'électorat préfère, de l'autoritarisme, l'original à la copie. Sommaire. Macron ou le triomphe du centrisme autoritaire.

La gauche était le parti de l’avenir. C’est de ses promesses qu’elle tirait sa force de mobilisation. Elle a manifestement perdu la faculté d’en dessiner un visage crédible, et c’est à cette impuissance qu’elle doit son déclin, si frappant en Europe. Une situation qui ne peut être que particulièrement ressentie par les nouvelles générations qui auront à définir et à bâtir cet avenir. D’où l’idée de demander à quelques-uns de leurs représentants la façon dont ils envisagent de relever ce défi, dans le souci de marier imagination et esprit de responsabilité. Comment en est-on arrivé là ?

L'influent directeur de cabinet du président a bien du mal à rester dans l'ombre. Cette fois, ce sont des retards et des anomalies dans l'exécution du Programme des cent jours qui lui valent d'être sous le feu des critiques.