Le point, en octobre 2011, sur l'utilisation croissante du merchandising sensoriel par les enseignes françaises de la distribution pour faire face à la fuite de leurs clients vers l'e-commerce. Ces dernières usent et abusent de tous les sens (ouïe, toucher, goût, vision, odorat) pour rendre leurs boutiques plus attrayantes, et y faire revenir les chalands. Mais, si l'intérêt en termes de notoriété est évident, l'impact du merchandising sensoriel sur les chiffres de vente reste à démontrer.

Depuis longtemps, l'univers des licences nous a habitués à exporter ses personnages et ses univers sur toutes sortes de livres, jeux et jouets. Mais derrière cette marchandisation de la culture enfantine, se développe une nouvelle génération d'auteurs et d'éditeurs qui mêlent le désir de donner à raconter à celui de donner à jouer dans une créativité joyeuse et époustouflante.

Des chaussettes aux montres de luxe, les deux constructeurs continuent à s'affronter sur le terrain du merchandising. L'un vend un mythe, l'autre, une équipe.

Le Monsieur Nature de TF1 exploite son image tous azimuts. Un business pour la bonne cause, au prix de quelques entorses à l'écologiquement correct.

Les spécificités des industries culturelles, et plus particulièrement du secteur audiovisuel, induisent une forme hybride du concept de "marque". Si, selon l'auteur, celle-ci revêt trois fonctions, l'une d'entre elles est prédominante. La marque donne en effet du sens à l'oeuvre et constitue un repère afin de mieux reconnaître celle-ci. Mais elle constitue avant tout un formidable outil permettant d'augmenter les profits de l'entreprise. Cet objectif assumé d'accroissement des revenus est propre aux industries culturelles.