En analysant les molécules contenues dans l'air que nous expirons, les chercheurs pensent pouvoir détecter les maladies dont nous souffrons. Sans prise de sang ni examen douloureux.

Les dernières avancées de la recherche conduisent à la mise au point de traitements ciblés pour soulager les formes les plus handicapantes de cette grave maladie respiratoire.

Dans un contexte de pression à l'évaluation de plus en plus fort pour les praticiens de terrain, nouer des liens avec le monde universitaire est une piste à envisager.

Pour ce biologiste, le "tourisme cellulaire" présente des risques bien réels. Miroslav Radman milite toutefois pour une plus grande liberté - encadrée - d'accès aux traitements expérimentaux. Grand spécialiste de la réparation de l'ADN, il espère mettre au point "un élixir" capable de freiner le vieillissement et son lot de maladies.

La découverte d'un nouveau médicament s'apparente un peu à la découverte d'un nouveau continent. Le chercheur est semblable au navigateur. S'il peut espérer trouver une terre, il ne peut prévoir à l'avance ce qu'elle sera. Trouver une nouvelle molécule permettant de traiter d'une nouvelle manière une maladie, ou mieux une maladie pour laquelle on ne disposait d'aucun traitement, est une quête de tous les instants qui ne peut se construire que sur les bases de la recherche fondamentale.

Les micro-ARN, qui interviennent chez les plantes dans la régulation des protéines, conserveraient leur rôle dans notre organisme. Sur la souris, l'une de ces molécules semble avoir un effet anticancer.

Implants rétiniens, médecine régénérative, thérapies géniques... Pour combattre les maladies de la rétine, de nouveaux traitements entrent progressivement en essai clinique ou en application. Un tournant, pour José-Alain Sahel, qui participe depuis plus de trente ans à leurs développements.

Grâce à la modélisation en 3D des récepteurs cellulaires impliqués dans la douleur, des chimistes ont synthétisé une nouvelle molécule, PZM21. Testée chez la souris, elle s'est montrée aussi efficace que la morphine mais sans ses effets secondaires.

Comment ne pas envier la salamandre et son fabuleux potentiel de régénération ? Les capacités d'auto-réparation du corps humain sont infiniment plus modestes. Cela dit, biologistes et médecins comptent bien passer outre. Leur principal espoir repose sur les cellules souches. Les cellules souches embryonnaires, qui peuvent donner tous les types cellulaires de l'organisme ; et les cellules souches adultes, aux capacités de différenciation plus ciblées. Ce n'est pas un fantasme : plusieurs essais cliniques sont lancés ou en passe de l'être.

La maladie de Parkinson s'attaque aux neurones producteurs de la dopamine, un neurotransmetteur essentiel pour le contrôle de la motricité. Ralentissement des mouvements, rigidité musculaire, tremblements, tels sont les symptômes dont souffrent au quotidien les malades. Des traitements existent pour supprimer temporairement ces symptômes. Mais de récentes découvertes réalisées par des équipes françaises vont plus loin.

"Les jours sont peut-être égaux pour une horloge, mais pas pour un homme." Difficile aujourd'hui de suivre Marcel Proust dans cette voie, tant les avancées scientifiques montrent que l'homme n'est qu'horloges : chacun de nos organes, chacune de nos cellules, en possède une, qui suit un rythme d'environ 24 heures. De ces rythmes si profondément ancrés, les médecins savent désormais tirer parti. Pour soigner plus efficacement, en administrant des traitements aux heures les plus favorables. Mais aussi pour mieux comprendre les pathologies - obésité et diabète en tête.

Le traitement des maladies rares nécessite un raffinement extrême. En se penchant sur le défi médical et technologique qu'elles représentent, les laboratoires de Généthon et d'I-Stem font progresser la connaissance et la thérapie de nombre de pathologies, parfois bien plus communes. Rencontre avec leurs directeurs.