Après l'explosion de la plate-forme pétrolière DeepWater Horizon dans le golfe du Mexique, les scientifiques s'interrogent quant à la sévérité de l'impact de la marée noire sur la faune et la flore.

Dans le golfe du Mexique, les forages, de plus en plus au large et de plus en plus profonds, augmentent les risques. Trop ? Les marais de Louisiane, déjà grignotés et morcelés, se remettront peut-être de la marée noire... Mais les hommes qui les habitent ? Si les pollutions et l'urbanisation ravagent le golfe du Mexique et sa vie sauvage depuis des décennies, il reste des raisons d'espérer.

C'est un désastre à long terme qui touche le golfe du Mexique. Des centaines de scientifiques et d'experts se mobilisent pour en mesurer l'ampleur. Reportage.

Un an et demi après la catastrophe BP dans le Golfe du Mexique, les études pour établir son impact sur les milieux naturels commencent à peine. Entre course au financement et confidentialité des données, la situation reste opaque. Etat des lieux.

Depuis fin avril, l'accident de la plate-forme Deepwater Horizon libère dans le golfe du Mexique un monstrueux geyser de pétrole qui résiste à toutes les tentatives de le tuer. C'est que, face à une situation inédite, les ingénieurs de BP ont dû improviser dans l'urgence. Et s'ils ont rivalisé d'ingéniosité, rien n'y a fait... jusqu'ici.

En avril dernier, une plate-forme pétrolière a explosé, laissant au fond de la mer, un trou béant qui vomit du pétrole en continu. Comment en est-on arrivé là ? Retour sur un désastre écologique.

La compagnie pétrolière britannique remplace son directeur général Tony Hayward par l'Américain Robert Dudley, chargé de défendre l'indépendance d'un groupe devenu vulnérable.

Le 20 avril 2010, la plateforme BP explosait. Depuis, la Floride retient son souffle. En Louisiane, le mal est fait.