A l'heure de #MeToo, l'injonction épicurienne du « jouir sans entraves » n'est plus défendue à gauche. Elle y est même largement critiquée.

L'islamisme veut réprimer le sexe dans l'Hexagone. Le XIXe siècle l'avait déjà fait.

Pour lancer sa nouvelle collection chez Julliard, Vanessa Springora a choisi "La chair est triste hélas" d'Ovidie, un texte sur l'abstinence sexuelle. Rencontre avec deux autrices qui interrogent la dimension fondamentalement politique de la sexualité hétéronormée.

La question a tout d'un paradoxe, alors que les plateformes gratuites de vidéos X sont accusées de véhiculer des stéréotypes sexistes, de banaliser les violences faites aux femmes et de participer à leur exploitation. Pourtant, des alternatives existent qui tentent de concilier ambitions créatives, déontologie et respect de la personne.

« Il y a trois façons de sortir du pays : en avion, en bateau et en gringa. » Cette expression péruvienne était particulièrement pertinente dans les années 1980, alors que le pays traversait une grave crise économique et politique et que dans le même temps le tourisme s’y développait. Entretenir une relation avec un·e Occidental·e de passage représentait alors un espoir de migrer. Aujourd’hui, si ce désir de quitter le pays semble moins vif, séduire une 'gringa' reste l’objectif de ceux que l’on appelle les 'bricheros', des séducteurs professionnels de touristes.

La nymphette de Nabokov n'est pas une séductrice mais une victime. C'est la thèse de deux livres qui sortent aujourd'hui. Et si c'était plus ambigu ? Enquête.

Cet article retrace l’histoire de la rencontre de deux jeunes gens dans une ville de banlieue parisienne en 1950. La source est composée d’un ensemble de documents exceptionnels, et notamment un poème d’une cinquantaine de pages qui raconte heure par heure cette rencontre et les premiers rendez-vous, jusqu’au consentement arraché aux parents.

Visionner des vidéos pornographiques semble augmenter la satisfaction sexuelle globale... chez les femmes. L'inverse se passe plutôt chez les hommes. Comment expliquer cette différence ?

Colette est tout entière dans cette phrase : « Moi, je peux faire ce que je veux ». Femme aux mille visages, elle avance sur des chemins que la morale réprouve, libre, gourmande, pleine de vie. Elle joue des contradictions pour mieux explorer l’ambiguïté du désir. On s’indigne ? Elle s’en moque ! L’auteure du "Pur et l’Impur" ne s’interdit rien. Elle fait de son corps une arme d’émancipation, un instrument de sa liberté, ce que les néoféministes ne lui pardonnent pas. Sommaire. Emmanuelle Lambert : « Colette fait de son corps une arme et une âme publiques ». Connaissance des sens.

À travers le cas d’un jeune homosexuel lobotomisé vers le milieu du XXe siècle, l’écrivain français Yves Navarre, Prix Goncourt en 1980, montre comment la psychiatrie a été utilisée de façon inhumaine pour imposer certaines normes sociales.