Depuis la préhistoire, des règles interdisant de tuer des étrangers ont permis de développer des cultures sophistiquées. Cela pourrait ne pas durer.

On estime souvent que notre faculté à distinguer le bien du mal vient de l'éducation et de la culture. Pourtant, même des tout-petits en font preuve...

Notre vie morale, toujours sur le fil, est perpétuellement menacée par le scandale du mal. Comme un équilibriste, Jankélévitch a tenté toute sa vie de sauver les vertus de leur contamination par le vice.

Le livre d'Alexandre Dumas, "Le Comte de Monte-Cristo", raconte l'histoire d'Edmond Dantès, un jeune marin prometteur. Jaloux de sa réussite, trois de ses amis complotent pour le faire emprisonner. Après quatorze années en prison, Dantès organise méthodiquement sa vengeance. Le film adapté, sorti l'été dernier, nous remet face aux questions profondes que soulève le roman : la vengeance peut-elle être juste ? Dantès a-t-il raison de vouloir punir ses ennemis, ou bien est-il aveuglé par la haine ? Que faire quand la justice ne châtie pas les coupables ?

Les interfaces cerveau-machine implantées directement dans le cerveau et les casques commerciaux se développent. Quelles incidences auront-ils sur la population ?

La loi du 16 juillet 1949 encadrant la littérature pour la jeunesse, plusieurs fois modifiée, concerne aussi les ouvrages destinés aux adultes qui pourraient être vus ou lus par des mineurs. Si les sanctions restent rares, l’autocensure prend le relais. Les éditeurs préfèrent modifier en amont ce qui pourrait entraîner un signalement. Est-ce l’enfant qui est protégé ou une certaine vision de l’ordre moral ?