En 1986, Chirac, avait dû renoncer à la réforme de l'université. En 1994, Balladur avait abandonné son smic-jeunes. Cette année, Villepin sauvera-t-il le CPE malgré la colère étudiante ?

Ni chef ni gourous, mais un mouvement fait de sites, de blogs et de rendez-vous cybernétiques... Avec en toile de fond des conditions de vie de plus en plus précaires, véritable matrice de la révolte.

Nicolas Sarkozy et les députés UMP ne veulent pas couler avec le Premier ministre. Mais pas question non plus de le torpiller, ce serait suicidaire.

La passion de Julie Coudry : la conquête. Son objectif : rénover le syndicalisme étudant. Rencontre avec une karatéka partie en guerre pour que chaque diplômé trouve du travail.

Sur la foi de l'expérience, on a cru trop vite le mouvement lycéen enterré, avant de se rendre à l'évidence : des "minoritaires" qui s'inscrustent, une agitation qui s'envenime.

L'opposition des jeunes à la création du contrat première embauche s'étend et se politise.

La mobilisation sans faille des étudiants et l'attitude volontariste des syndicats ont eu la peau du CPE.

Les cours ont repris dans les universités parisiennes. L'heure est au bilan. Alors que Dominique de Villepin apparaît comme la première "victime" du conflit social, l'échéance présidentielle de 2007 explique beaucoup de maladresses.

Les affrontements entre étudiants et forces de l'ordre ont nourri la dynamique protestataire de mai 1968, et leurs images sont aujourd'hui au coeur de la mémoire de l'événement. L'article se penche sur ces interactions conflictuelles en privilégiant le point de vue policier. Il se base pour cela sur l'étude des archives policières de la préfecture de Paris et des départements du Rhône et de la Loire.

Cet article analyse les relations entre les deux plus importantes unions étudiantes des années 1960, soit l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et l'United States National Student Association (NSA), et identifie les points de convergence et de divergence qui ont marqué leurs rapports.

Il y a deux ans, ils manifestaient contre le CPE. En 2002, c'était contre Le Pen. Si le printemps tient ses promesses, ils seront de nouveau des milliers dans la rue.

A Lyon-II, ils ne sont qu'une minorité à voter la poursuite de la grève, au risque de sacrifier l'année en cours. Etudiants ou enseignants, qui sont ces jusqu'au-boutistes ?