Au Louvre-lens, 3 000 ans de civilisations mésopotamiennes sont à l'honneur, grâce à un parcours thématique grand public s'adressant aussi aux plus érudits.

De nombreux musées d'art ancien en Europe et aux Etats-Unis invitent des artistes contemporains à exposer parmi les collections.

De l'appel du pied émirati en 2005 à la livraison du bâtiment prévue en octobre 2016, ce projet pharaonique a dû affronter bien des vents contraires : polémique sur la marchandisation de la culture, tractations rocambolesques entre Paris et son partenaire, mésententes sur les oeuvres et la muséographie, révélations sur les conditions de travail des ouvriers... Malgré tout, avec un musée issu d'un accord diplomatique - une première ! -, la France affiche une belle réussite : elle est parvenue à exporter son modèle culturel sans le brader.

Après de longs mois de restauration, la silhouette la plus célèbre du musée du Louvre s'offre de nouveau à l'admiration des visiteurs. L'occasion d'une exposition pour redécouvrir la déesse messagère.

Musée le plus visité du monde, le Louvre mise sur les contenus riches pour ouvrir de nouveaux services aux visiteurs et aux internautes : vidéo, audio, texte, technologie sans fil...

L'exposition de tous les superlatifs a ouvert ses portes au grand public ce 24 octobre, pour quatre mois. Particulièrement complexe, elle promet une affluence record : pas moins de 220.000 billets avaient été vendus dès avant l'ouverture.

L'association 350.org a lancé le 13 janvier 2017 une pétition en ligne appelant le musée parisien à boycotter l'un de ses principaux mécènes, le groupe pétrolier Total.

Si les nazis n'ont pu faire main basse sur les chefs-d'oeuvre du plus beau musée du monde, c'est grâce à cet homme, directeur discret des musées nationaux et héros méconnu d'une guerre menée sur le front de l'art.