C'est un fait médical avéré : depuis son entrée en politique, Bonaparte souffrait de violentes crises gastriques. Mais ce n'était pas le moindre de ses maux : il soignait son eczéma avec des bains brûlants et souffrait aussi de crises hémorroïdaires dont certains avancèrent qu'elles furent la cause de sa défaite à Waterloo.

Au début de l'année 1804, Georges Cadoudal complote avec le général Pichegru pour enlever Bonaparte. Mais l'affaire tourne mal, les deux chefs de la coalition royaliste sont arrêtés et leurs complices en fuite...

En 1807, trois ans à peine après avoir épousé Joséphine, Napoléon songe à se remarier avec une princesse étrangère. Il doit d'abord faire annuler ce premier mariage. Mais c'est sans compter sur le clergé : treize cardinaux s'opposent à cette décision, et le Pape s'en mêle.

La Convention, sortie renforcée de ses victoires extérieures sur la Prusse et la Hollande, décide d'imposer une nouvelle constitution : Le Directoire est établi...

De précieux souvenirs de l'épopée napoléonienne seront dispersés à Fontainebleau et à Drouot.

Il a dominé toute l'Europe mais a toujours eu un faible pour l'Italie, qu'il pouvait voir de sa Corse natale... Suivre les pas de Napoléon dans la péninsule, c'est passer par la petite ville de Sarzana, en Ligurie, où l'on rejoue aujourd'hui les escarmouches d'autrefois. C'est séjourner à Milan, où le général Bonaparte fit une entrée triomphale le 15 mai 1796 avant de revenir s'y faire couronner roi d'Italie en 1805. C'est parcourir les champs de bataille, synonymes d'exploits stratégiques, immortalisés dans notre métro et notre voirie : Marengo, Rivoli, Arcole.

Qui va gagner la bataille ? Le Roi Soleil ou l'Aigle ? Les perruques ou le chapeau en castor ?

Le musée de l'Armée propose une grande exposition sur Napoléon. La première depuis 1969.