Dans son dernier livre "Le Bug humain", éditions Robert Laffont notre rédacteur en chef Sébastien Bohler explique que notre cerveau poursuit des objectifs incompatibles avec la sauvegarde de la planète. Pour survivre, nous allons être obligés de remodeler nos neurones.

Les avis sur la question s'opposent. "L'Obs" ouvre ses colonnes à Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement, pour qui "le temps de l'impunité complète semble révolu". Marine Calmet, juriste et présidente de l'association Wild Legal qui a aidé les membres de la Convention citoyenne pour le Climat (CCC) à rédiger la requête sur le crime d'écocide explique que "c'est loin de ce que la Convention pour le Climat a demandé''.

Alors que l’on assiste à un déclin massif de la biodiversité, il est important de rappeler ce qu’elle nous procure. Source de plaisir et de bien-être, elle est essentielle à notre alimentation et au maintien de la vie sur Terre. Cet été, essayons de comprendre la biodiversité pour mieux la préserver !

Les amphibiens ont décliné pendant les dernières décennies, car un pathogène – le champignon chytride – les a beaucoup affectés. Les humains détruisent aussi sans cesse leurs habitats. Il est temps de les protéger davantage.

Traverser nos paysages laisse une impression de dérive et de perte de sens : on y voit le débordement de nos activités, la simplification des flores et la régression des espaces naturels. L'utilitarisme a gagné la partie et le « pas beau mais pratique » a suivi. Le réchauffement climatique y surajoute ses aléas, entre gels précoces, longues sécheresses avec risques d'incendie et épisodes pluvieux intenses.

Si l’impact de l’être humain sur notre planète n’est plus à démontrer, il peut sembler difficile de mesurer à quel point plusieurs générations ont, depuis des siècles, eu un effet négatif sur l’environnement. Est-il déjà trop tard pour revenir en arrière ? Plusieurs aspects sont concernés : biodiversité, changement du climat, utilisation de l’eau douce… Pour mieux cerner ces problématiques et disposer de repères, un concept a été inventé : les limites planétaires.

La COP27 s’ouvre et, avec elle, une parenthèse de quinze jours pendant lesquels nous allons entendre parler de climat. On espère des annonces radicales pour tenir les objectifs climatiques et aider les pays les plus vulnérables. Malheureusement, le changement climatique n’est qu’un des multiples défis de l’humanité : six limites planétaires sur neuf sont franchies ou sur le point de l’être. « Nos décisions, nos politiques, nos actes sont-ils compatibles avec les limites planétaires ? » devrait être la seule boussole tolérée, dans un contexte où l’éco-anxiété n’est plus un délire lointain.