Très sollicitées depuis les attentats, policiers et gendarmes français souffrent d’horaires impossibles et d’une fracture croissante avec la population. Ce quotidien allemand est allé à la rencontre de ceux qui ont touché le fond.

Aspirer à se sentir en paix et en sécurité est légitime. Mais si nous nous affranchissions de l'idée que seules la répression et l'incarcération nous protègent ? En France et ailleurs, des alternatives existent : brigades non violentes de maintien de la paix, travaux d'intérêt général pour remplacer la prison, groupes de parole entre victimes et condamnés, polices quasi désarmées, justice communautaire... Ces initiatives montrent que derrière deux camps qui se regardent souvent avec méfiance, il y a aussi des humains qui peuvent chercher ce qui les relie encore. Sommaire.

La police brésilienne intervient pour "pacifier" les favelas en marge des villes. Cette guerre contre la criminalité se justifie par les promesses d'amélioration des conditions de vie mais, comme la mise sous tutelle des indigènes, elle contribue à la marginalisation des populations.

Les médias et les réseaux sociaux donnent une portée mondiale à des désordres locaux, comme les bavures policières et les occupations de l'espace public. Leur traitement différencié par les autorités interrogent la capacité de ses mouvements à susciter des réformes.

Supposées encadrer les pouvoirs de police, les lois successives sur la sécurité ne font qu'entériner leur augmentation tendancielle sans réels contrôles de la part du juge et parfois sans réel recours pour les citoyens. Des événements souvent dramatiques, comme les vagues d'attentats terroristes ou les décès dus à la pandémie de Covid-19, justifient des régimes d'exception qui finissent par se pérenniser. Sommaire. Une police sanitaire inédite. Folie bureaucratique. Les socialistes séduits par l'état d'exception. Les étapes d'une surenchère pénale. Vous avez dit « terroriste » ?

Pas si théorique comme question. Jusqu'où peut-on aller dans l'atteinte aux liberté pour préserver la sécurité ? Les lois d'exception n'ont-elles pas bon dos ? A ces vieilles questions, de nouvelles réponses.

La coproduction de sécurité, promue par le gouvernement, est censée prévenir la délinquance ainsi qu'assurer la tranquillité publique. Parce qu'ils sont les premiers concernés, tous les habitants sont des acteurs potentiels de la lutte contre l'insécurité.

Violence, vous avez dit violence ? Depuis des années, deux camps s'opposent pour savoir si oui ou non une hausse réelle est enregistrée dans notre pays. Pour les Français, la brutalité du quotidien ne fait aucun doute. Sommaire. Extrême droite, extrême gauche, islamistes... A chaque fait divers sa récup politique. Mon fait div, ma bataille. De l'AFP aux plateaux télé : la fabrique médiatique de l'horreur.

Si le Conseil constitutionnel a censuré certains articles du texte voulu par Gérald Darmanin, il ne s’est pas prononcé sur la forme, qui contourne la séparation des pouvoirs.

La porte-parole de la gendarmerie a multiplié les prises de parole à l'occasion de trois chasses à l'homme menées par son unité d'élite, le GIGN. Cet effort de communication n'a pas manqué d'agacer ses rivaux policiers dans le contexte d'un nouveau projet de rapprochement entre les deux maisons.

Les violences observées lors du mouvement des Gilets jaunes sont particulièrement préoccupantes. On parle de milliers de blessés, plus de 2 000 chez les manifestants, un millier chez les policiers et gendarmes. Actuellement, la meilleure source est le recensement méticuleux des blessés chez les manifestants, au cours d’une opération de police, fait par le journaliste David Dufrenne sur Mediapart, qui dénombre un décès (à Marseille), 350 blessures graves, dont 50 journalistes, 37 mineurs ou lycéens, 13 passants et 13 médecins de rue, à la date du 23 février 2019.

Au confluent de l’ancien et du nouveau monde, au point de rencontre entre Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’Intérieur est l’un des personnages principaux du quinquennat qui s’achève. Une fois de plus à la manoeuvre, dans le dossier corse, c’est lui qui lâche le mot « autonomie ». Gérald Darmanin, le « baron noir du président », fait l’objet d’une enquête fouillée à paraître la semaine prochaine aux éditions Robert Laffont, et dont nous publions des extraits. Document de fond.