Savourer responsable Des kiosques parisiens réhabilités en boutiques éthiques... Portés par des entrepreneurs « afros ». Ces concepts prouvent que le continent est définitivement tourné vers l'innovation.

C’était il y a 100 ans, au printemps. Plusieurs cas de peste bubonique sont diagnostiqués dans les faubourgs insalubres de la capitale, dans un pays encore sous le choc de la Grande Guerre et du traumatisme de l’épidémie meurtrière de grippe espagnole. Ce fléau venu d’un autre temps provoque un début de crise sanitaire aux conséquences aujourd’hui familières : une information sous contrôle, le confinement des malades, la désignation nauséabonde de "coupables"... Mais, contrairement à la situation actuelle, l’épisode fit peu de victimes grâce à l’existence d’un traitement et d’un vaccin.

Ils sont en première ligne. Ceux par qui la capitale, et tout le pays, tient depuis plus d’un mois. Livreurs, soignants, commerçants, caissiers, pompiers, agents de nettoyage et de sécurité... ils continuent leur activité coûte que coûte malgré la peur et, souvent, le manque de moyens de protection suffisants. Pour beaucoup précaires et issus de l’immigration, ces travailleurs bénéficient d’une visibilité soudaine qui redonne à la rue un parfum de lutte des classes. Leur offrant au passage une reconnaissance inédite.

L'historienne Ludivine Bantigny, qui travaille sur l'histoire des mouvements sociaux, analyse, dans "la Plus Belle Avenue du monde", la destinée de l'artère parisienne, de Louis XIV à nos jours. Rencontre. En complément de l'interview, l'article intitulé "Et si on se baladait à nouveau ''le coear ouvert à l'inconnu" ?" s'intéresse à l'usage des Champs-Elysées par la littérature et le cinéma.

Il nous a paru pertinent de regarder dans le rétroviseur, de revenir sur l'épisode de ce printemps 2020 et ses suites, l'événement jouant le rôle de révélateur en librairie comme ailleurs. Celui-ci donne à voir l'hétérogénéité d'une profession, les jeux de concurrence dans le secteur commerçant qui a la plus faible des marges de bénéfice : moins de 5 %. Mais tout ne va pas si mal pour Le Monte-en-l'air... au contraire même, nous apprend cet échange qui dessine aussi en creux le portrait d'un "pro", doublé d'un bon bricoleur assurément.

Les macronistes avaient de l'or entre les mains. Une année de divisions, d'erreurs stratégiques et d'amateurisme l'ont transformé en plomb.

Les élus de la capitale se déchirent depuis le début de l'été 2020 au sujet de la démission de l'adjoint à la culture. Plongée dans les coulisses d'une crise de société.

Celle qu'on a surnommée l'Amazone a animé à Saint Germain des Prés un des derniers salons littéraires de la capitale. Et insufflé au tout Paris saphique de la Belle Epoque un vent de liberté.

En 2020, en pleine crise sanitaire du Covid-19, les prix des biens immobiliers de prestige continuent d’augmenter. Les prix des arrondissements de l’hypercentre parisien par exemple continuent leur envolée et affichent +5 % en un an avec 17 100 euros le m2 en moyenne. Malgré une baisse de l’activité marquée pendant le confinement, les transactions sont immédiatement reparties à la hausse avec le déconfinement. Etat des lieux. Peu de chiffres.

L'enseigne française de pharmacies Pharmabest a inauguré à l'été 2020 un gigantesque flagship à Paris, au coeur du centre commercial Forum des Halles. Elle dispose de 2050 m2 dont 1550 m2 sont dédiés à la parapharmacie. Avec son offre, elle concurrence la grande distribution et les parfumeries. Une diversification encore rare sur le marché français. Détails. Peu de chiffres.

Depuis le début de la crise sanitaire, la nuit est calme à Paris. Les clubs ont fermé le 16 mars 2020 et certains ne s’en remettront pas. parmi eux, le VIP Room Paris, où pendant vingt-deux ans la fête orchestrée par le maître des lieux, Jean- Roch Pedri, a réuni stars et noceurs fortunés dans une débauche de champagne. Une vision bling-bling du monde de la nuit qui semble révolue.