Ce mois-ci, dix pays - dont huit de l'ancien bloc soviétique - rejoignent l'Union européenne. L'Europe élargie rivalisera-t-elle avec les Etats-Unis en tant que superpuissance économique ?

Sous la forme de questions/réponses, explications sur les conséquences du Brexit pour l'Union européenne, début 2017. Après le vote des britanniques, à 51,9%, pour une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, en juin 2016, s'ouvre désormais une période de deux années de négociations des conditions de séparation. Un coup dur pour l'Europe, ainsi que pour la France, le Royaume-Uni étant la destination vers laquelle le pays dégage le plus gros excédent commercial (11,7 milliards d'euros en 2016). Toutefois, le Brexit pourrait permettre une relance du projet européen.

De nombreuses études estiment que l'économie européenne est entrée en déclin. Elles divergent pourtant lorsqu'elles pronostiquent l'état de notre planète vers 2050.

On le sait depuis la semaine dernière, les Etats-Unis sont officiellement en récession. Après une décennie ininterrompue de croissance, le principal moteur de l'économie mondiale passe la marche arrière.

L'économie nationale progresserait -au mieux- de 0,4% cette année. Et il se peut que le chômage dépasse la barre des 10%... Même si elle échappe à la récession, l'Europe semble incapable de s'accrocher à la locomotive américaine qui elle, redémarre.

Chirac le critique, Sarkozy veut réduire son pouvoir. Le président de la Banque centrale est pris dans la tourmente, dans une Europe où la croissance patine.

En s'appréciant, la monnaie unique pénalise l'export mais redonne du pouvoir d'achat aux consommateurs.

Parce qu'il ignore les enseignements de l'histoire et les inégalités économiques, le "modèle social européen" délégitime la puissance publique et démantèle les droits collectifs. Il annihile ainsi toute politique de l'emploi.

Ministre de l'économie, Thierry Breton commente les bons chiffres de la croissance.