Peur des déficits, égoïsmes nationaux, différences des situations : face à la récession, les pays de l'Union refusent un plan global de soutien et préfèrent des solutions nationales. Au grand dam de la France, trop endettée pour faire cavalier seul et obligée de ruser

Nous avons publié à maintes reprises, dans ″Futuribles″, des cris d'alarme sur la situation de la France et de l'Europe, dont les économies sont en berne depuis plus de 30 ans et qui ne parviennent plus à suivre le rythme d'innovation qui conviendrait à des pays développés dans le contexte de ce début de XXe siècle.

Sommes-nous sortis de la crise ? Les leçons que nous en avons tirées. Le rôle des pays émergents. La dette de la France. La croissance verte et les solutions d'avenir.

L'euro était-il une mauvaise idée ? Taboue depuis la création de la monnaie unique en 1999, cette question trouve une caisse de résonance dans la crise économique que traverse l'Europe. Mais les maux dont ses ennemis accablent l'euro découlent souvent de l'incurie des Etats de l'Union.

La crise de la dette a mis à mal le fragile édifice européen. Elle a accentué le divorce entre les pays du Nord et ceux du Sud, mais aussi entre les banques centrales et les dirigeants politiques... Sous l'oeil inquiet des marchés financiers.

Pour sortir de la récession, rien ne serait pire que le statu quo. Les Européens n'ont que deux options : abandonner l'euro ou aller plus loin dans l'intégration.

L'Allemagne et le Royaume-Uni seront les premiers à profiter d'une accalmie. En revanche, la France, l'Espagne et l'Italie n'échapperont pas au gros temps

Après avoir ″prédit″ l'effondrement de l'Union soviétique, l'essayiste prophétise aujourd'hui l'affaiblissement de l'empire du Milieu, et continue de plaider pour une sortie de l'euro.

L'Espagne, le Royaume-Uni et l'Irlande sont les plus touchés

Les problèmes enchevêtrés de la zone euro ne sont pas près d'être réglés de sitôt.