Hier en Grèce, aujourd'hui en Italie, demain peut-être en Espagne ou en France... la politique européenne d'austérité, inspirée par l'Allemagne, renforce un populisme qui peut mener au désastre.

Même si elle a fini par trouver une solution, l'Union européenne a commis trois fautes majeures qui révèlent une faille structurelle... Explications.

Diagnostic erroné, remède inapproprié, erreurs de calcul... l'austérité imposée par la troïka aux ″malades″ de l'Europe conforte le cercle vicieux de la récession.

Analyse, en 2011, des échecs des pays occidentaux et européens à affronter la crise qui les frappe, alors que l'équivalent de 100 plans Marshall ont été dépensés pour sauver l'économie de la crise. Les causes de l'échec : des réactions aux crises trop timides et trop tardives ; un délitement de la coopération internationale ; l'absence d'une gouvernance économique européenne ; des déficits publics qui échappent à tout contrôle ; une Europe à l'épreuve des replis nationaux ; des dirigeants qui mentent sur l'état réel de l'économie.

Pour le sénateur du Territoire de Belfort, la crise actuelle de l'euro confirme que les unions monétaires ne corrigent pas, mais au contraire accroissent l'hétérogénéité des économies qui les constituent.

Le petit-fils de Franklin Delano Roosevelt suit de près l'aggravation de la crise et la course à la rigueur en Europe. Pour lui, seule une vaste relance permettrait de sortir de la dépression.

Analyse des arguments mis en avant par le gouvernement français concernant la sortie de crise et vérité des faits exposée par une série d'experts économiques. Détails : ″le chômage diminuera d'ici la fin de l'année″... impossible sauf si le gouvernement pousse à fond les contrats aidés ; ″les pays du Sud sont tirés d'affaire″... ils exportent plus mais consomment moins ; ″la reprise, c'est pour le second semestre″... sauf que la croissance potentielle française atteint à peine 1% ; ″jamais le crédit n'a été si abordable″... oui, mais ça n'incite pas au désendettement ; ″l'euro est sauvé″...

L'UE compte une majorité de mauvais élèves, incapables de respecter les critères fixés par Bruxelles, dont le fameux 3% de déficit public. C'est le constat de "L'Expansion" à partir d'une étude du think tank Bruegel.

L'ex-ministre grec des Finances du gouvernement Tsipras ne désarme pas et reste farouchement opposé à la politique économique européenne. Propos tranchant.

Ralentissement chinois ? Yo-yo des Bourses ? Effondrement des prix du pétrole ? Rien n'inquiète sérieusement l'ex-chef économiste du FMI, qui n'imagine pas un remake de la crise de 2008. Quant à la France, elle doit investir pour soutenir la croissance... et appliquer la loi El Khomri.

L'ancien ministre de l'Economie et des Finances de Jacques Chirac juge mortifère la divergence entre la France et l'Allemagne et s'alarme du non-respect des critères d'endettement et de déficit. C'est la survie de la monnaie unique, estime-t-il, qui est enjeu.