La lumière du Nord qui inonde sa maison de Bergen est sûrement celle qu'il fait jaillir dans ses Chopin et ses Schumann. Ce poète parmi les pianistes nous invite dans sa Norvège natale.

Entendre Bach à l'orgue, Mozart au pianoforte, Mahler dirigeant une symphonie ? Hélas... Mais l'époque de Thomas Edison est aussi celle de Serge Rachmaninov, dont une partie du legs enregistré figure dans le nouveau coffret de notre Discothèque idéale. Un siècle après sa première gravure, examinons une somme incontestable par l'exigence du pianiste en studio, fascinante par son autorité, inspirante par le degré de raffinement qui se révèle à l'auditeur assidu, déroutante par les écarts qui apparaissent entre la partition et l'acte musical donné en exemple.

Paris entendra en juin 2019 en concert cet artiste solitaire et singulier, qui suit une trajectoire bien tracée depuis sa victoire au concours Reine Elisabeth. Son dernier album, consacré à Debussy et Dupont, conciliait son amour pour le grand répertoire et son goût pour les chemins de traverse.

Pères et fils, frères et soeurs... La musique serait-elle inscrite dans les gènes ? En tout cas, elle est souvent affaire de famille. Tous les mois, nous présentons le portrait d'un clan de musiciens.

On aime tant revenir à ses Chopin et à ses Schumann, merveilleux de pudeur et de noblesse. Son piano y parle de ses familles et de ses souvenirs avec une éloquence rare. Balade au pays de la joie retrouvée.

Composées pour entraîner à l'amélioration du jeu pianistique, les Etudes n'en restent pas moins des oeuvres à part entière.

Soudain l'été dernier... pour la première fois, un pianiste français remporte le prestigieux Concours Tchaïkovski de Moscou, adoubé à l'unanimité par un jury de haut vol. Alexandre Kantorow n'a que vingt-deux ans, mais déjà tout d'un grand. Récit d'une victoire, en direct de Moscou.

Plus de vingt ans après son dernier album, lvo Pogorelich retourne dans les studios d'enregistrement. A l'heure de ce spectaculaire come-back, le pianiste au style si personnel affirme des convictions radicales sur son art et sur les oeuvres qu'il interprète.

L'énigmatique virtuose se livre, tout en retenue. A 78 ans, Martha Argerich travaille davantage et se laisse plus que jamais guider par le hasard, l'inattendu et, chose semble-t-il impensable pour une telle légende, ses incertitudes. Elle doute de tout, tout le temps, sauf de la musique elle-même.

D'enregistrements en concerts, le musicien s'affirme comme l'un des plus grands pianistes du monde. La splendeur de son toucher n'a d'égale que la profondeur de son engagement musical.

Un récital au Théâtre des Champs-Eiysées, un nouvel album consacré à Granados. Jean-Philippe Collard, qui ne nous avait jamais réellement quittés, est de retour, pour fêter le premier demi-siècle d'une carrière épanouie.

En 1929, un an après la création du "Boléro", Maurice Ravel entame la composition simultanée de deux concertos pour piano aussi dissemblables que possible. L'un, en ré, honore une commande de Paul Wittgenstein, riche musicien autrichien ayant perdu son bras droit à la guerre. D'un seul bloc, charriant d'impressionnantes masses sonores, ce Concerto pour la main gauche est sombre jusqu'au tragique.