A la crise identitaire du ministère de la Culture s'ajoute une crise de l'efficacité.

Un nouveau modèle d'exposition culturelle transversale, à l'opposé des politiques officielles.

Décryptage, en février 2012, du concept de démocratisation culturelle qui peine encore à trouver un écho réellement efficace dans les politiques publiques, en France. L'une des pistes pour s'en approcher réside dans l'instauration de la gratuité totale de l'ensemble des musées nationaux. Expérimentée en 2008, la mesure, quoiqu'efficace en termes de fréquentation, a été abandonnée au profit d'une gratuité ciblée. Un compromis qui, s'il est moins coûteux pour l'Etat, est cependant moins efficace.

Alors que l'on célèbre les trente ans des vingt-trois Fonds régionaux d'art contemporain par une multitude d'expos de haut vol, de nouveaux locaux à l'architecture ambitieuse sortent de terre. L'avenir est (toujours) en marche.

Pas assez radical, le rapport Lescure sur les politiques culturelles à l'ère du numérique ? Avant de passer au filtre du Parlement, il bute sur le maintien d'un dispositif de riposte qui, s'il ménage les industries de la culture, mécontente les représentants des internautes.

Artistes mondialement reconnus, théâtres bondés, records d'affluence au cinéma... Pour cette journaliste italienne, cela ne fait pas un pli : l'exception culturelle a du bon.

L'ex-ministre de la Culture réagit à la politique de nominations d'Aurélie Filippetti.

La ministre de la Culture est accusée de sectarisme à droite, de brutalité à gauche...

Indépendance menacée, crédits rabotés, diversité des structures mise à mal, fermetures de salles... Le milieu théâtral craint de ne plus pouvoir assurer sa mission de service public. Enquête sur un malaise généralisé.

Le goût des livres commence à l'école. C'est pourquoi l'association "Lire et faire lire" crée un label avec les Maires de France pour inciter les villes à défendre son action.

La technologie n'est pas encore au point, mais ça ne saurait tarder. Ouvrir un journal papier, voir une photo s'animer et entendre la personne parler. La chose amuserait d'ailleurs sûrement Didier Fusillier, lui qui est mordu d'innovations. Mais un tel procédé vous permettrait surtout, chers lecteur et lectrice, d'observer un homme tout entier acquis à sa cause, la défense de la culture, et de comprendre pourquoi il associe son travail à un mouvement permanent.

Directeur de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, Emmanuel Tibloux est inquiet pour l'avenir des écoles d'art.