Au Royaume-Uni, la ville de Coventry a mauvaise réputation : entièrement détruite par le Blitz lors de la Seconde guerre mondiale, ayant souffert de la désindustrialisation et de la crise économique, elle est souvent dépréciée et moquée par les britanniques. En 2021, elle sera cependant Capitale de la culture européenne. Quels projets pour redorer le blason de cette voisine de Birmingham?

Paris, 18 décembre 2019. Une conférence de presse au ministère de la Culture, tant attendue par tous les mordus du 9e art, annonce pour 2020 l'Année de la bande dessinée. Ce projet fait suite à un long et dense rapport commandité par Françoise Nyssen à son arrivée au ministère de la Culture en 2017 et il reviendra au ministre actuel, Franck Riester, d'inaugurer officiellement cette célébration lors du 47e Festival de la BD d'Angoulême en janvier 2020.

Lors d'un de ses meetings de campagne, Emmanuel Macron évoque un affrontement entre Paul Ricoeur et des soixante-huitards. Ceux-ci lui demandent d'où il tient sa supériorité ; Ricoeur répond : "De mes lectures." Faut-il tracer un lien entre cette anecdote et la nomination d'une éditrice à la tête du ministère de la Culture ? Ce serait un raccourci facile ; mais nul ne saurait douter que le président ait le respect des idées et des livres.

Les hommages à Jack Ralite, décédé le 12 novembre 2017, ont afflué de tous côtés. Ce n’est que justice pour cet homme que l’injustice empêchait de dormir, littéralement. Si l’expression «un homme du peuple» avait encore du sens en ces temps de populismes poussés du col, elle serait taillée pour sa personne.

Françoise Benhamou s'est déclarée, comme de nombreuses personnes, réjouie de la nomination de Françoise Nyssen à la tête du ministère de la Culture. C'était un vent nouveau : une personnalité originale qui avait à son actif une des plus belles réussites du monde éditorial.

Pendant quatre ans, la fronde des artistes et des musées contre le 45e président des Etats-Unis a généré une contestation virulente. Retour sur un mandat à couteaux tirés.

Quoi de commun entre le quarantième anniversaire de l’élection de François Mitterrand et la crise sanitaire que nous traversons encore ? La culture. Hier placée au premier rang d’une politique, elle se trouve aujourd’hui reléguée en accessoire d’une société centrée sur l’économie, et fort malmenée depuis le début de la pandémie. Il n’est pas anodin que Jack Lang ait été autant associé à l’exercice de mémoire autour de Mai 81. Que reste-t-il des années Lang ? Si elle n’est plus l’apanage du Prince, la culture n’est pas pour autant sortie du champ politique.

A Nantes, les professionnel.les de la culture occupent le théâtre Graslin, foyer de lutte pour la survie de leur activité et contre la réforme de l’assurance chômage. Un mouvement qui s’étend en France. L'article se conclut par l'interview du syndicaliste Denis Gravouil intitulée "Il ne suffira pas de rouvrir les salles !".

La crise sanitaire a accentué le décrochage de la France, amorcé dans les années 1970. Le sursaut ne viendra que par la réforme des institutions, la priorité donnée à l'innovation et à la formation et le soutien à la culture. A condition d'agir vite. Sommaire. Peut-on (encore) éviter le déclin ? Economie : nos atouts et nos points faibles. Une puissance moyenne à vocation mondiale. Education, sciences, technologies : la France tient son rang. Paris-Saclay, la renaissance de l'université française. David Lisnard : la culture sauvera la France.

Le premier discours du plus jeune président de la Ve République devant la pyramide du Louvre augurait – enfin – de beaux jours pour les arts visuels, précédemment ignorés par les présidents Sarkozy et Hollande. De fait, le quinquennat d’Emmanuel Macron témoigne d’une ambition culturelle nouvelle, mais qui n’a pas toujours su séduire le monde de la culture. Sommaire. 2017, mission : sauver le patrimoine en péril ! 2018, restitution du patrimoine culturel africain, un rapport polémique. 2019, quel projet pour rebâtir Notre-Dame ?